Éco-Business

Artisanat : La Fédération pour structurer le secteur

Cette nouvelle entité aura pour mission de piloter les programmes de qualification des artisans, et de développer, chez eux, les réflexes du commerce moderne.

Le secteur de l’Artisanat a franchi le pas. Vendredi 4 mars, un congrès constitutif de la Fédération nationale des artisans a été tenu au complexe de l’Artisanat de la région Casablanca-Settat et a connu la participation de congressistes représentant les différents segments et sous-segments du secteur. L’objectif était de répondre à la nécessité de mettre fin aux archaïsmes qui gangrènent le secteur depuis des décennies, et qui impactent négativement les activités des artisans. Les parties prenantes se sont mis d’accord sur l’impératif de doter l’Artisanat national d’une fédération, à même de fournir un encadrement aux professionnels, élément indispensable à la restructuration vertueuse de leurs activités.

Le choix des congressistes a été porté sur Mohamed Aït Ichou pour en assurer la présidence. Ces derniers ont également défini les missions de la nouvelle entité : il incombera à la fédération d’assurer le pilotage du processus de qualification des artisans, chacun dans son domaine de spécialisation, d’éveiller et de catalyser le sens artistique des artisans et de contribuer au développement de leur sens commercial, afin de conférer aux produits de l’artisanat marocain le soutien qu’ils requièrent avec l’ambition de conquérir de nouveaux marchés internationaux.

Il est également question de favoriser la promotion de ces produits au niveau national, à travers l’organisation de salons et autres expositions dont la fédération assurera l’organisation. Notons que la constitution de cette fédération cadre avec les impératifs auxquels la Vision 2015 pour le développement de l’artisanat tentait de répondre.

Cette vision, dont les objectifs sont reportés sur ceux de l’année en cours, ambitionne d’agir sur le chômage en réhabilitant le secteur de l’Artisanat en tant que vecteur de développement socioéconomique, et en transformant l’administration de gestion en une administration de développement. Le secteur vise 4 MMDH de PIB supplémentaires, la multiplication par 10 des exportations formelles, le passage à 300 entreprises structurées et spécialisées, avec une vingtaine portée au rang de référence et la création de 115.000 emplois directs supplémentaires.



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