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Arganiculture : Les premiers appels d’offres lancés

L’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) vient de lancer les premiers appels d’offres ouverts relatifs à l’arganiculture. Ils concernent l’assistance technique aux travaux sur une superficie de 10.000 ha et les travaux de plantation et d’entretien arboricole d’arganiers sur 522 ha.

Moins d’un an après l’attribution, par le Fonds vert pour le climat (GFC), de 39 millions de dollars dans le cadre du projet de «Mise en place de l’arganiculture en environnement dégradé» (DARED), l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) vient de lancer les premiers appels d’offres ouverts en tant qu’entité d’exécution dudit projet. Les plis, qui seront ouverts le 28 novembre 2017, concernent l’assistance technique aux travaux de l’arganiculture sur une superficie de 10.000 ha avec une estimation du maître d’ouvrage fixée à 20,3 MDH, tandis que le second appel d’offres ouvert est lié à trois lots distincts. Il s’agit des travaux de plantation et d’entretien d’arganiers, estimés à 6,1 MDH sur 267 ha au niveau de la région Souss-Massa, tandis que les autres lots concernent la province d’Essaouira et les provinces de Guelmim-Sidi Ifni pour la réalisation des travaux de plantation et d’entretien d’arganiers, sur des superficies respectives de 105 et 150 hectares, à hauteur de 2,4 et 3,4 MDH. De plus, une réunion d’information a été organisée par l’ANDZOA en faveur des bureaux d’études et entreprises à Agadir. Par ailleurs, le financement global, fixé à 49,2 millions de dollars, est assuré par le GFC. Ce financement est garanti à hauteur de 80%, soit 39 millions de dollars par le fonds vert alors que le reste est respectivement cofinancé par l’ANDZOA, à hauteur de 4,1 millions de dollars, en plus de la Direction régionale de l’agriculture (5 millions de dollars) et de l’Agence du bassin hydraulique du Souss-Massa (800.000 dollars).

S’agissant de l’Agence de développement agricole (ADA), cette dernière a été accréditée par le GFC pour la soumission de cette requête de financement. Au-delà des chiffres, l’impact du projet (adaptation et atténuation) permettra, selon l’étude d’impact sur l’environnement, de diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) à travers la séquestration du carbone. Ce projet bénéficiera directement à quelque 26.000 habitants vivant dans une zone qui totalise environ 300 coopératives et plus de 6.500 adhérents. De plus, la superficie exploitée par ménage bénéficiaire sera revue à la hausse. Elle passera ainsi de 2,6 à 5 hectares par ménage après la réalisation du projet.  



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