Violences contre les femmes. Le débat relancé
Le mouvement féminin continue de pointer du doigt les failles de la loi portant sur la lutte contre la violence faite aux femmes. Ce texte ne comporte pas des mécanismes de mise en œuvre, comme l’ont souligné les deux militantes Soumaya Naamane Guessous et Rabea Naciri lors d’une rencontre organisée, jeudi à Casablanca, par la section marocaine de l’Union de la presse francophone (UPF Maroc). La loi, qui était très attendue pour combler le vide juridique, est jugée on ne peut plus lacunaire. Elle ne permet pas, entre autres, de renforcer le dispositif de protection des femmes qui portent plainte pour violence, ne pénalise pas le viol conjugal et le vol entre époux, laisse planer des zones d’ombre en matière de répression du harcèlement sexuel…