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Startups. FUTUR.E.S in Africa prend de l’ampleur

Porté par Maroc Numeric Cluster et Cap Digital en partenariat avec les régions Casablanca-Settat et Île-de-France, l’événement a réuni, cette année, deux fois plus d’entreprises que lors de la première édition.

Et de deux pour Futur.e.s in Africa! L’événement dédié à la promotion de l’innovation digitale comme levier de transformation numérique des territoires a tenu sa deuxième édition, hier et avant-hier au siège de la région Casablanca -Settat en présence de 80 startups dont 50 en provenance de France et 30 du continent africain et du Maroc. Organisée par Maroc Numeric Cluster et Cap Digital en partenariat avec la région Casablanca- Settat et la région Île-de-France, sur le thème «Les futurs des territoires durables», l’événement, qui vise à rapprocher les écosystèmes d’innovation francilien, marocain et africain, a commencé à créer l’engagement des partenaires et à prendre de l’ampleur.

En effet, le 28 octobre, la Société Générale (France et Maroc) a organisé un hackathon à l’issue duquel deux startups opérant respectivement dans l’agriculture et dans la banque & finance ont été primées. Et selon Ahmed El Yacoubi, président du directoire de Société Générale, qui s’exprimait lors du second panel d’ouverture officielle de Futur.e.s in Africa, mardi 29 octobre, «Nous nous engageons à accompagner ces deux startups en leur donnant ce qu’il y a de plus important pour elles, à savoir des commandes fermes qui vont leur permettre de mettre les pieds à l’étrier».

80 entreprises participantes
Quelques instants avant lui, Mustapha Bakkoury se réjouissait de l’ampleur grandissant de l’événement qu’il accueille au siège de la région Casablanca-Settat qu’il préside. «Cette année, nous avons sélectionné 40 projets sur 350 présentés, et le nombre d’entreprises participantes a quasiment doublé entre la première et la seconde édition», a-t-il révélé avant de poursuivre que «l’édition de cette année est également passée à plusieurs secteurs contre deux seulement l’année dernière, en l’occurrence la santé et l’agriculture».

En effet, les 40 startups sélectionnées (dont 19 africaines, 11 marocaines et 10 françaises) ont présenté leurs trouvailles et savoir-faire qui couvrent, cette fois-ci, neuf (9) domaines d’activités, à savoir : l’éducation (4), la santé (3), la distribution d’eau (3), l’énergie propre (3), les infrastructures (6), le transport et la mobilité (8), l’agritech (6), la gestion des déchets (5) et la fintech et l’adstech (2). À signaler que cet intérêt grandissant pour les startups et les plateformes qui leur sont dédiées afin de promouvoir les partenariats technologiques et commerciaux et booster l’open innovation traduit bien la tendance générale observée ces 7 dernières années au Maroc. En effet, «Il y a sept ans, nous réalisions un chiffre d’affaires de 1 MMDH avec 800 à 900 entreprises touchées. Aujourd’hui, notre chiffre d’affaires se situe à 24 MMDH et nous servons plus de 20.000 entreprises», a déclaré Hicham Zanati Serghini, directeur général de la CCG, également intervenant dans le second panel de l’ouverture officielle du Futur.e.s, qui a expliqué que cette prouesse a été rendue possible grâce à la digitalisation.

Le Maroc mieux placé au Doing Business grâce à la digitalisation
Abondant dans le même sens, Jean-Pascal Darriet, directeur général de Lydec, est, lui, allé beaucoup plus loin sur les vertus de la digitalisation. Évoquant l’application e-lot créée par la société qu’il dirige, il a notamment déclaré que c’est grâce à ce nouveau service digital que le Maroc vient de gagner d’importants points dans le classement Doing Business.

L’appplication «e-lot» s’adresse exclusivement aux clients lotisseurs aménageurs dans la région du Grand Casablanca. Elle leur permet de suivre en temps réel le traitement de leurs demandes de raccordement aux réseaux, de recevoir des notifications à chaque étape et d’interagir en continu avec les entités concernées.

L’entreprise a aussi développé une autre application dénommée «E-Raccordement» qui s’adresse aux clients Grandes entreprises. Ce service, disponible depuis 2019, lui permet de répondre aux besoins de ce type de clients et d’améliorer les processus de recevabilité, d’étude, d’établissement du devis, de suivi des chantiers et de réception des travaux relatifs aux raccordements aux réseaux d’électricité (HTA), d’eau potable et d’assainissement liquide. En plus de ces technologies aux grandes vertus, Futur.e.s 2019, c’était aussi 3 keynotes, 5 tables rondes et 6 ateliers professionnels.

Pour rappel, l’initiative Futur.e.s in Africa est née de la collaboration entre Cap Digital, pôle de compétitivité francilien du numérique et de la ville durable, et Maroc Numeric Cluster, accélérateur d’innovation au Maroc et dans la région Afrique–Moyen-Orient. Cette manifestation fait suite à la signature d’une convention de partenariat en 2016 entre les régions Casablanca- Settat et Île-de-France visant à développer l’innovation digitale qui sera utilisée comme levier de transformation des territoires pour le bénéfice des citoyens, des entreprises et des visiteurs de la région.



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