World Policy Conference: L’influence de la Chine au cœur des débats
La douzième édition de la World Policy Conference (WPC) a démarré le 12 octobre en présence de nombreuses personnalités du monde de la politique, de l’économie et des experts de haut calibre. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine et ses conséquences sur les économies africaines, le terrorisme et les incertitudes sont au menu des débats.
Paul Kagame
Président du Rwanda
“Notre secret, libérer la parole et faire adhérer la population”
«L’Afrique est un destin à prendre en main pour développer le continent. Nous avons attendu des siècles alors que l’Afrique a toujours été une terre de commerce».
«Aujourd’hui, le continent jouit de bonnes connexions commerciales avec les quatre coins du monde. Nous en voulons plus pour faire prospérer nos populations».
«La ZLECA est à même de refaçonner le commerce intra-continental, ce qui nous permettra de grandir davantage.
«Au Rwanda, le modèle fonctionne puisque le citoyen est mis au centre de la problématique car, in fine, c’est de lui qu’il s’agit. Il faut ouvrir le débat, libérer la parole et faire adhérer la population. Il n’y a pas de magie, c’est duplicable partout».
«Quand nous avons commencé notre construction, nous avons vu autour de nous et tiré profit des expériences des autres. Le cas du Singapour était intéressant en matière de gouvernance, l’Afrique du sud nous a inspiré sur le processus de réconciliation comme certains pays européens sur le plan constitutionnel».
«Une personne ne peut pas mener à elle seule tout le changement, même avec une poigne de fer. Cela peut servir un moment, mais pas toujours».
«Le Kagame qui avait la poigne de fer a délégué cette poigne aux nouvelles générations pour continuer l’édification du pays».
«Le point de départ de notre renaissance fut l’éducation menée par nos femmes dans les ménages rwandais et leur contribution à l’effort de reconstruction. On leur a rendu la place qui est la leur, et elles ont retrouvé leur place dans la société et à tous les échelons de responsabilité».
Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères du Qatar
Le changement climatique est une problématique universelle. Nous avons constaté que rien n’a été fait pour unifier la position des pays. Aujourd’hui, le grand problème qui prend de l’ampleur est celui des ressources hydriques. Je pense qu’il faut faire preuve de maturité dans l’intérêt de notre globe.