Maroc

Hamieddine : Manque de place à la salle d’audience, procès reporté

Le procès du leader islamiste d’Abdelali Hamieddine ouvert aujourd’hui à la Cour d’appel de Fès a été reporté. Le juge en charge de l’affaire a décidé, ce mardi 12 février, de reporter à nouveau le procès du membre du secrétariat général du parti de la lampe au 19 mars prochain, dans une autre salle du tribunal.

Le motif du report de cette audience, c’est que la salle prévue pour tenir la séance est archicomble et ne suffit pas pour accueillir la masse des avocats, témoins, représentants des organismes des droits de l’homme et des supports médiatiques.

Juste après une brève présentation des membres qui seront chargés de la défense, une trentaine d’avocats se sont trouvé sans places dans la salle, ce qui a poussé plusieurs d’entre eux de refuser de commencer la séance sous prétexte de « l’absence des conditions nécessaires pour le bon déroulement du procès », chose qui a été accueillie par la défense des deux parties. En effet, ces derniers ont adressé une pétition au juge pour lever la séance puis la déplacer à la salle numéro 2 qui est à une dizaine de mètres de la salle actuelle (numéro 1). Bref, la demande a été refusée par le juge. D’après certains avocats surplace, « Le seul bémol, c’est que la salle numéro 2 ne dispose pas actuellement de caméras ».

Le secrétaire général adjoint du Parti de la justice et du développement (PJD), Slimane El Amrani, n’a pas caché son amertume concernant cette affaire, « C’est un procès politique, il est illogique que Hamieddine soit jugé deux fois dans cette affaire », nous explique El Amrani. Et d’ajouter, « malgré cela, nous avons tenu à être présent aujourd’hui parce que nous respectant la loi et les institutions de notre pays ».

Il faut noter que l’audience s’est ouverte en présence d’Abdelali Hamieddine et de ses avocats, un collectif de défense composé notamment d’Abdessamad El Idrissi, secrétaire général de l’association des avocats du PJD, d’Abdellatif El Hatimi, ex-avocat de l’association Al Adl Wa Al Ihssan et de Mohamed Chahbi, ex-bâtonnier de Casablanca.

A l’extérieur du tribunal, un important dispositif sécuritaire a été déployé pour éviter tout débordement et d’éventuels affrontements entre amis et des membres de la famille de la victime et les militants du PJD. Au côté de la Cour d’appel de Fès, une barricade a été même mise en place pour couper le passage aux manifestants.

Rappelant que Abdelali Hamieddine poursuivi dans l’affaire du meurtre, en 1993, d’un étudiant d’extrême-gauche, Benaïssa Aït El Jid. 



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