Les «héritiers» de Majorelle déboutés par la justice française
Alors que s’est ouvert fin 2017 le musée Yves Saint Laurent de Marrakech, l’utilisation par la fondation du nom «Majorelle» a été contestée par les ayants droit de l’artiste. En 1923, Jacques Majorelle, installé depuis 1917 au Maroc, dans le tout jeune protectorat français, achète la première parcelle d’un terrain qui fera sa renommée. Y prend forme un jardin, dont les innombrables points d’eau évoquent le cadre d’une oasis.
Actuellement, le jardin est exploité par la Fondation Bergé-Saint Laurent. Deux personnes se sont présentées, en les personnes de Michel Pidancet et Jacqueline Hamann. Par arrêt du 20 novembre 2018, la Cour d’Appel de Paris a rejeté l’ensemble des demandes formées par ces deux personnes à l’encontre du Jardin Majorelle et de la Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent.
La Cour, constatant que Pidancet et Hamann ne sont pas descendants du peintre Jacques Majorelle, a constaté que ces derniers n’ont pas qualité à remettre en cause les droits de la Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent et de la société Jardin Majorelle. La juridiction a, de plus, condamné les deux plaignants à verser une somme globale de 60.000 euros à la fondation.