Canada : Quatre morts dans une fusillade, le suspect arrêté
Tout s’est passé très rapidement hier matin dans la ville de Fredericton au Canada, une fusillade a fait quatre morts parmi lesquelles deux policiers. La police a annoncé dans la foulée avoir arrêté le suspect sans plus de détails sur les circonstances de cette fusillade.
Un quartier de cette ville qui dénombre 60.000 habitants a été bouclé et l’enquête se poursuit, a écrit la police sur son compte Twitter rapporte l’AFP. D’ailleurs, la police a également appelé les habitants à éviter la zone. « Nous avons un suspect en détention » et « nous pouvons confirmer qu’il n’y a plus de menace pour le public », ajoutent les forces de l’ordre.
Cependant les témoignages divergent quant à ce qui s’est réellement passé. Selon les éléments à disposition de la police, l’attaque a eu lieu vers 7heures du matin, d’après certains témoins. De même des images de la chaîne CBC montraient plusieurs voitures de police et des ambulances encadrant la zone pavillonnaire. Un autre témoin oculaire assure avoir vu un homme armé d’un fusil, ouvrant le feu depuis une fenêtre dans la cour d’un des immeubles. Alors qu’une autre personne déclare elle avoir entendu seulement des bruits de « pétards ». « Vu le rythme, ça aurait pu être un coup de feu. Ça faisait pop, pop, pop », précise ce témoin. Même le nombre de coups de feu a du mal à être défini, pour certains seulement quatre coups de feu ont été tirés pour d’autres ce sont « une quinzaine de coups de feu » selon CBC.
Immédiatement après, Justin Trudeau, premier ministre canadien, réputé pour sa réactivité, a réagi à cette tragédie : « Mes sentiments vont à tous ceux qui ont été affectés par la fusillade ce matin. Nous suivons la situation de très près », a-t-il publié sur Twitter. Quelques jours plus tôt, une précédente fusillade avait éclaté dans la soirée du 22 juillet dans la ville de Toronto. Un homme avait ouvert le feu dans une artère animée, tuant une jeune fille de 18 ans et une fillette de 10 ans, et blessant treize autres personnes. Cette attaque avait été revendiquée par le groupe État islamique, mais la police a affirmé n’avoir aucune preuve permettant d’étayer cette revendication.