L’ex-présidente chilienne, Michelle Bachelet, nommée à la tête des droits de l’Homme à l’ONU
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a annoncé, mercredi, la nomination de Michelle Bachelet, l’ancienne présidente du Chili, à la tête de Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme. Sa nomination doit être confirmée vendredi.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a choisi la socialiste, Michelle Bachelet, pour le poste de Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme. Elle succédera ainsi au Jordanien, Zeid Ra’ad Al Hussein, selon un communiqué des Nations Unies.
Antonio Guterres a informé de son choix l’Assemblée générale, composée de 193 états membres de l’ONU, qui doit maintenant voter pour valider cette nomination, a ajouté un communiqué du porte-parole des Nations Unies.
À 66 ans, Michelle Bachelet, la première femme cheffe d’État de son pays, fait partie des femmes politiques les plus puissantes au monde. Elle a été la première directrice d’ONU Femmes, l’agence des Nations Unies promouvant l’égalité des sexes.
«Si elle est choisie, Bachelet aura l’un des emplois les plus difficiles au monde à un moment où les droits de l’Homme subissent une attaque généralisée», estime le directeur de Human Rights Watch, Kenneth Roth. «En tant que victime elle-même, elle amène à ce rôle une perspective unique sur l’importance d’une défense vigoureuse des droits humains», ajoute-t-il.
Une fois confirmée par l’Assemblée générale des Nations Unies, Madame Bachelet rejoindra Genève, siège du Haut-commissariat aux droits de l’homme (HCDH).