Le CMERES confirme sa place de leader en matière de recherche sur l’entreprise sociale au Maroc
Au Maroc, la voie entrepreneuriale est de plus en plus encouragée pour assurer l’inclusion socio-économique de ces femmes. De même, la forme coopérative est la structure juridique et organisationnelle la plus encouragée pour formaliser les initiatives entrepreneuriales portées par (ou impliquant) les femmes défavorisées.
Pourtant, selon un communiqué du centre, l’emploi coopératif demeure mal connu dans sa dimension quantitative, mais aussi dans sa nature, sa composition et son potentiel d’inclusion durable.
En adoptant un design méthodologique mixte, cette recherche ambitionne d’apporter des éléments de réponse à la question de la capacité du secteur coopératif à créer des emplois décents et viables au profit des femmes issues des milieux défavorisés. Plus spécifiquement, l’étude se propose de cerner quantitativement l’emploi coopératif féminin dans la région étudiée et d’identifier les caractéristiques intrinsèques de cet emploi tant au sein que dans le cadre des coopératives : nature des emplois, leur stabilité, niveau des salaires ou revenus, sécurité, protection sociale, etc.
Les résultats de l’étude empirique, dans ses dimensions qualitative et quantitative, font état de l’existence d’emplois insuffisants, précaires, irréguliers, faiblement rémunérés et donc peu inclusifs. L’emploi des jeunes filles mineures est aussi un des résultats pertinents de cette recherche en parallèle avec l’inexistence d’un système de prévoyance sociale. Ces résultats et bien d’autres auxquels a abouti ce travail, devraient servir à monter une campagne de plaidoyer en faveur d’un Code de travail prenant en compte la spécificité du secteur coopératif et de ses employé(e)s souvent issu(e)s de milieux nécessiteux.
Créé en 2012, le CMERES est un centre de recherche indépendant qui agit dans le champ de l’entrepreneuriat, notamment l’entrepreneuriat social au Maroc et plus largement au Maghreb et dans le pourtour méditerranéen.