3e édition de Photovoltaïca, quels enjeux ?
L’objectif qui est assigné à la rencontre qui attend cette année 700 participants est de confirmer son rôle de plateforme d’opportunités d’affaires pour les acteurs du secteur des énergies renouvelables en général et du solaire photovoltaïque en particulier.
La 3e édition du salon Photovoltaïca aura lieu les 13, 14 et 15 février au Palais des congrès de Marrakech. Selon les organisateurs, l’objectif qui est assigné à la rencontre, qui attend cette année 700 participants, est de confirmer son rôle de plateforme d’opportunités d’affaires pour les acteurs du secteur des énergies renouvelables en général et du solaire photovoltaïque en particulier. En effet, ce sera à nouveau l’occasion pour les hommes d’affaires du domaine à l’affût d’opportunités de prendre connaissance des projets initiés à la fois par le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable et par ses différents organismes affiliés parmi lesquels figurent le Secrétariat d’État chargé du développement durable (SEDD), l’Agence de l’énergie durable (MASEN), l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), la Société d’investissements énergétiques (SIE), l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE). Ces derniers auront également l’occasion de vendre leurs produits et/ou services hors des frontières nationales. D’abord parce que les organisateurs ont choisi comme invité d’honneur de cette troisième édition l’Afrique, entendez les pays d’Afrique subsaharienne visités par sa majesté le roi Mohammed VI dans le cadre du partenariat Maroc-Afrique. Il s’agit, entre autres, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Sierra Leone, du Gabon, du Burundi, de la Guinée équatoriale, du Ghana, de Madagascar, d’Éthiopie, du Soudan, etc…dont les donneurs d’ordres en quête de solutions durables viendront exposer leurs besoins dans le but de trouver chaussures à leurs pieds. Ensuite, il y aura la présence de plusieurs autres délégations en provenance d’Europe et d’Asie, notamment allemande, italienne, française et portugaise mais également chinoise et des pays du Golfe. Côté exposition, les participants seront classés en neuf catégories distinctes (Énergie solaire, énergie éolienne, réseaux électriques, fonds d’investissement, institutions financières, entreprises d’énergies renouvelables, associations d’énergies renouvelables, délégations officielles) et répartis dans plusieurs espaces. Il est notamment prévu un Espace Prestige composé d’une zone institutionnelle et d’une zone dédiée aux partenaires officiels gold et silver.
Selon les organisateurs, cet espace sera éco-conçu avec des matériaux issus du développement durable avec un design et une touche de décoration axée sur le patrimoine architectural africain. L’exposition aura également un pavillon exclusivement réservé aux délégations des pays, un pavillon pour les PME, un pavillon pour les associations ainsi qu’un espace de rencontres entre exposants et visiteurs professionnels. Côté animation, la 3e édition de Photovoltaïca axée sur le thème «Vers le développement durable en Afrique», prévoit cinq panels. Le 13 février, les participants aborderont deux thématiques: les perspectives de développement du photovoltaïque dans le monde et en Afrique et la place du photovoltaïque dans les politiques publiques. Modéré par un membre du directoire de Masen, le premier panel connaîtra par exemple les interventions de Fath Birol, le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (IAE) et d’Antonio Cammisecra, CEO d’Enel Green Power. Le 14 février, trois panels sont programmés dans la journée. Ils porteront dans l’ordre chronologique sur le financement des projets photovoltaïques en Afrique : expériences des pays et points de vue des investisseurs financiers ; évolutions des technologies de stockage et réseaux intelligents, leviers pour le développement à grande échelle du photovoltaïque et apports combinés du solaire et du stockage dans les solutions intégrées pour les pays d’Afrique.
Dans le premier panel, des bailleurs de fonds comme Ines France ou encore Marubani Japon viendront exposer leur modèle respectif de financement à côté de la marocaine la Caisse centrale de garantie (CCG). Dans le second panel, on assistera à la présentation d’une profusion de systèmes de stockage notamment par Aaqius, Masdar, Leclanché, Ventes PowlDian et Managem. Alors que dans le troisième et dernier panel, il sera question de modèles hybrides combinant le photovoltaïque et la mobilité ou encore le photovoltaïque au service du dessalement d’eau de mer.