Les Cahiers des ÉCO

Hamza El Fadly face au miroir de Younès Megri

Le chanteur marocain Hamza El Fadly reprend la célèbre «Ya Mraya», titre phare de Younès Megri. Une reprise subtile et bien pensée, sublimée par un clip qui a du style et de la gueule.

Quand Hamza Fadly se prend au jeu du miroir, il choisit le grand Younès Mégri ! Avec «Ya Mraya», la chanson devenue classique grâce au célèbre chanteur marocain, Hamza El Fadly, prouve qu’il n’est pas qu’un auteur-compositeur et interprète mais qu’il s’avère être un arrangeur efficace et un artiste original. Reprise officielle du titre original «Ya Mraya» sorti en 1974, composé par Younes Mégri et écrit par le célèbre écrivain et parolier algérien Feu El Hadj Saim, le jeune musicien propose une version pleine d’émotion et de sensibilité. Produite par lui-même, Hamza met en avant à travers cette chanson des sonorités actuelles mélangeant pop, rock ainsi qu’une touche orientale/maghrébine, donnant naissance à un style de chant qui n’est certainement par très commun ! Surtout qu’il chante cette peur du miroir, de voir les années passer, obsédé par sa quête de jeunesse éternelle. Le clip illustre ces paroles fortes avec cette actrice dans sa loge, qui se regarde dans son grand miroir et revoit défiler son passé. Un clip réalisé par Walid Ayoub, lauréat de l’ESAV Marrakech qui réalise son premier clip vidéo quelques temps après la sortie de son court métrage en 2017, qui lui a valu plusieurs sélections dans divers festivals au Maroc ainsi que dans différents pays du globe. La photographie est signé d’un étudiant de la même école : Hamza Atifi. «Tourné dans des studios à Marrakech, le clip en noir et blanc installe tout de suite une atmosphère et un univers qui nous plongent instantanément dans la splendeur du texte», confie Hamza El Fadly, ce natif de Casablanca qui a vécu dans la ville ocre dès l’âge de 5 ans, ville où il poursuit sa carrière artistique. Très tôt passionné par la musique et principalement celle des années 80-90 grâce à Michael Jackson, Prince ou encore Stevie Wonder, il a inconsciemment travaillé sa voix jusqu’à en faire un véritable instrument de musique. C’est à l’âge de 18 ans qu’il se découvre un talent fou pour la chanson et que timidement il se produit pour la première fois sur la scène de son lycée, après avoir obtenu son baccalauréat. Autodidacte, il écrit et interprète ses propres compositions très vite.

En 2006, il tient un des rôles principaux de la comédie musicale «Salamo Alikoum», comédie musicale chantée en français. En vrai performer, il sera sur scène 6 soirs sur 7 pendant 4 mois. Après avoir obtenu sa licence en 2007, Hamza décide d’aller poursuivre ses études à l’étranger, en France. Aussitôt arrivé, le jeune artiste a vite décelé la formidable opportunité de travailler, perfectionner et peaufiner sa musique.

En 2011, il s’installe à Paris pour mieux profiter de son flux artistique, chose qui lui a permis de se produire sur quelques scènes références comme le Bizz’Art ou le réservoir. En 2013, il se fait approcher par les casteurs de The Voice France ainsi que ceux de The Voice Arabia, qu’il a choisi afin de rencontrer un public issu du monde arabe. Quelques temps après, Hamza décide de rentrer s’installer dans son pays natal pour se produire sur la scène marocaine en sortant son 1er single en Darija sur une musique Funky Pop internationale «M’wooppy». Il enchaîne avec un titre dont le clip a été entièrement tourné sous l’eau intitulé «Bine Yeddiha» qui fit de lui «la révélation de l’année» aux Meditel Morocco Music Awards en 2016 avant de sortir son dernier titre «Triqi».



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