Programme de qualification des licenciés : une deuxième vague imminente
Le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a indiqué, jeudi à Rabat, que l’évaluation de la première tranche du Programme de qualification de 25.000 licenciés, qui a bénéficié à 8.863 stagiaires, permettra d’en lancer, dans les meilleures conditions, la deuxième tranche qui concerne 15.000 jeunes en réponse à la demande accrue sur le programme.
Selon un communiqué du département du Chef du gouvernement, El Othmani a précisé, lors d’une réunion dédiée à l’évaluation de la première phase dudit programme, que les bases et orientations de la formation dans le cadre de ce programme étaient le résultat d’un dialogue fructueux avec les différents intervenants, ce qui a permis un succès important en dotant des milliers de jeunes des compétences nécessaires, avec la participation de 12 universités et 79 centres de formation professionnelle.
Le Chef du gouvernement a relevé que l’Etat a mobilisé des financements de 500 millions de dirhams, dont 300 millions dédiés aux bourses mensuelles au profit des stagiaires dans le but de leur permettre de se consacrer à plein temps à la formation qui a concerné les langues, l’informatique, les techniques de communications, la culture entrepreneuriale, et la gestion des projets, en plus d’autres formations au choix des bénéficiaires.
Il a également insisté sur l’approche participative de ce programme national, lancé en avril 2016, et au sein duquel ont été mobilisées les compétences de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), des différentes universités marocaines et des entreprises et secteurs gouvernementaux y afférents.
Un rapport détaillé sur les résultats de la période 2016-2017, les résultats de la première phase du programme au niveau des universités et un exposé au niveau de l’OFPPT ont été présentés lors de cette réunion.
La rencontre s’est déroulée en présence notamment du ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, du secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des représentants des secteurs gouvernementaux y afférents, des présidents des universités concernés, des représentants de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) et de l’OFPPT.