Maroc

Les singes prennent le pouvoir

La Planète des singes – Suprématie est le neuvième film de la franchise La Planète des singes. Sortie le 2 août.

Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète. La Planète des singes : Suprématie est la suite de La Planète des singes : Les Origines (2011) et La Planète des singes: L’Affrontement (2014). Le premier volet de cette nouvelle série de films adaptés du roman de Pierre Boulle avait réalisé le joli score de 483 millions de dollars de recettes dans le monde et le second 711 millions, rien qu’avec leurs sorties en salle.

Le film a été tourné dans les basses-terres continentales dans la région de Vancouver, au sud-ouest du Canada, ainsi que dans le district d’amélioration de Kananaskis, une communauté de la province d’Alberta se situant au pied des Montagnes Rocheuses. Selon AlloCiné, c’est le très charismatique comédien Woody Harrelson qui campe le méchant de ce troisième volet. Matt Reeves a expliqué lors du Comic Con qu’il ne voulait pas faire de ce personnage un méchant au sens basique du terme : «Il a quelque chose du colonel Kurtz. Il doit faire face aux horreurs de la guerre, et les circonstances de la guerre sont tellement extrêmes qu’elles le poussent à faire des choses extrêmes. Quand vous essayez de comprendre qui il est, d’où il vient, tout ça a du sens de son point de vue. On pense qu’on ne ferait jamais de telles choses, mais si on cherche par-dessus tout à survivre, si on pense que la survie de nos semblables dépend de nos actions, on peut devenir brutal.

La question que nous nous sommes posée avec Woody, c’était de savoir quel niveau de brutalité devait atteindre son personnage pour créer un monde dans lequel un jour, il y aurait justement moins de brutalité, où les enfants pourraient jouer à nouveau. Et le film ne se passe pas dans un tel monde». Avec La Planète des singes – Suprématie, la société Weta Digital a pu se confronter à un nouveau défi, le film mettant en scène une douzaine de singes dans des rôles clés (ce qui est plus que pour les précédents opus) désormais dotés de la parole et s’exprimant avec plus de sophistication. «Créer des expressions faciales et une synchronisation labiale convaincantes n’a pas été une mince affaire. C’était déjà compliqué pour un seul personnage, mais comme la distribution s’est étendue, il a fallu hausser le niveau en matière d’animation faciale pour que le public soit convaincu par ce qu’il voit. Notre travail s’est non seulement amélioré en termes technologiques, mais également artistiques», explique le superviseur des effets visuels, Dan Lemmon. 



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