«Il faut avoir le courage de rêver et de croire en ses rêves !»

Roi des réseaux sociaux, Gianluca Vacchi est la nouvelle coqueluche d’internet. Quinqa sexy, il sillonne le monde et partage des vidéos qui sont vues et partagées par ses 4 millions d’abonnés sur Instagram. Invité du VIP Room Hivernage ce week-end, le gentleman millionnaire a surpris par sa bonne humeur permanente et son humilité déconcertante. Récit d’une dolce vita 2.0

Cela fait 3 ans et demi qu’il a décidé de changer de vie, de profiter, de vivre tout simplement. Oui, Gianluca Vacchi a laissé sa carrière de businessman de côté à 49 ans et devient le roi d’Instagram avec ses vidéos de sport ou de danse ou ses photos de coins paradisiaques un peu partout dans le monde. Un revirement de situation qui s’est fait naturellement. «C’est une conséquence naturelle qui découle du fait que les gens aiment aller sur mon compte Instagram voir mes vidéos. C’est simple. J’aime les réseaux sociaux parce que c’est très démocratique. Si tu as quelque chose à raconter ou si tu as une façon particulière de divertir, les gens vont suivre.

Mon objectif n’a jamais été de devenir célèbre, c’est juste une conséquence de ma façon de divertir», confie le fils héritier de la famille Vacchi, actionnaire majoritaire de la société IMA, qui s’occupe du packaging de produits pharmaceutiques et cosmétiques et qui emploie à travers le monde plus de 3.000 salariés. «Dans les entreprises, tout du moins dans l’entreprise familiale, le bénéfice n’est pas l’objectif premier, il s’agit simplement de la conséquence et d’une suite logique de choses faites dans les règles de l’art», continue celui qui a décidé de sous-traiter son travail pour mieux vivre. Une vie de strass et de paillettes qui pourrait faire rougir certains, que beaucoup admirent. «Souvent quand je parle aux jeunes et ça arrive très souvent, la première question que j’ai pour eux est : «Qu’est-ce que tu veux faire de ta vie ?». La majorité d’entre eux répondent : «Gianluca Vacchi» ! Mais ce n’est pas un métier ! C’est le résultat d’un métier, d’années d’efforts», explique l’Italien qui reste soi-même malgré tout. Pour lui, le secret pour réussir est de ne pas jouer un rôle, de vivre sans masque, sans filtre. «Dans le monde dans lequel nous vivons, les gens ont tendance à jouer un rôle. Ce n’est jamais facile de voir le vrai visage de quelqu’un. Je préfère respecter les gens et ne pas jouer de rôle».

En effet, pour Gianluca Vacchi, plus la vie est un succès, plus l’humilité est essentielle. Le succès étant un énorme changement, l’Italien est passé de l’anonymat à se faire arrêter dans la rue ou à être idolâtré du jour au lendemain. «Le succès est un énorme changement ! Du jour au lendemain, se faire aborder dans la rue par tout le monde, être sous le regard des projecteurs. C’est normal que cela rende fou certains jeunes qui passent par là soudainement, mais le succès ne m’a pas affecté, j’essaie de rester le plus humble possible, de garder les pieds sur terre. C’est important». Humilité certes, mais elle est née d’un parcours riche et de plusieurs années de labeur pour en arriver là. Sportif, zen et solaire, le bel italien a une vision de la vie des plus optimistes.

Pour lui, il n’y a pas de secret, il faut être ouvert au monde, aux opportunités, telle une éponge qui absorbe tout sur son passage. «Il ne faut jamais s’arrêter de rêver même si l’on vit dans un monde affecté par le chômage. Trouver du boulot est difficile, trouver un boulot qu’on aime l’est encore plus. C’est pour cela qu’il faut croire en ses rêves et avoir un regard positif sur la vie. La chance est là, il faut savoir la saisir, savoir la voir et surtout avoir le courage de l’assumer. Beaucoup de gens n’ont pas le courage de réaliser leurs rêves. J’en suis là aujourd’hui parce que j’ai toujours été flexible et ouvert aux opportunités. Et surtout j’ai toujours eu le courage de rêver et j’ai toujours su que les rêves pouvaient devenir réalité. Il y a une raison pour laquelle l’être humain rêve. La raison est que le rêve est souvent réalité», précise celui qui est fier de son «italianité», persuadé que son «Made in Italy» lui apporte un petit supplément d’âme tellement son pays natal est synonyme de culture, style et mode. «Beaucoup de gens peuvent me dire : «C’est facile de dire ça toi qui a de l’argent. Mais je ne suis pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Pourquoi ai-je de l’argent ? Parce que j’ai toujours eu une vision de la vie flexible et je me suis toujours dis que rien n’était impossible, que tout pouvait arriver. C’est pour ça que je suis comme je suis aujourd’hui». Et aujourd’hui, il se permet de vivre ses rêves et faire rêver, de faire de la musique, danser, sillonner le monde.

Sa première fois à Marrakech le week-end dernier est une révélation. Il est tombé amoureux de la ville, des gens, de la lumière, des odeurs, de la verdure. Il admire la civilisation arabe, son tatouage en arabe en témoigne. «L’arabe est l’écriture la plus élégante au monde». Parole d’un faiseur de rêves !