Scarlett Johansson, cette super héroïne
Scarlett Johansson entre dans la peau du major du film «Ghost In The Shell», l’adaptation des longs-métrages animés «Ghost In The Shell» et «Innocence», sortis en 1995 et 2004. Sortie le 29 mars.
Dans un futur proche, le major est unique en son genre : humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a mentie : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres. Selon AlloCiné, c’est Rupert Sanders, réalisateur de «Blanche-Neige» et le chasseur», qui a été chargé de mettre en scène l’adaptation au cinéma de «Ghost In The Shell».
Ce dernier avait à coeur de respecter le matériau d’origine : «Quand on a lancé ce projet, la première chose qu’on a eu envie de faire, c’était de venir ici à Tokyo où tout a commencé. Nous voulions montrer aux créateurs et aux initiateurs de cette œuvre que nous prenions très au sérieux la mise en chantier de ce nouveau chapitre. Nous n’avions pas envie qu’ils soient déçus par ce projet, nous voulions qu’ils en soient fiers. C’était important pour nous de venir ici et dire «voici ce que nous avons fait, voici ce que nous allons faire». Nous ne faisons pas un remake. Nous réimaginons avec vous, à vos côtés. C’est un grand privilège, un grand honneur de travailler sur cette oeuvre. Je garde à l’esprit l’héritage de «Ghost in The Shell» et j’en écris un nouveau chapitre. J’espère m’inscrire dans la continuité de cette histoire, de la franchise «Ghost in The Shell» qui est déjà très vaste. Donc oui je ressens de la pression, mais on en a toujours en tant qu’artiste. Vous devez juste faire du mieux que vous pouvez et espérer réussir».
Le projet «Ghost In The Shell», version ciné a commencé à émerger début 2008, quand Dreamworks, la société de Steven Spielberg, achète les droits du manga de Masamune Shirow. Admiratif du travail du célèbre mangaka, le cinéaste met en route le chantier en compagnie du scénariste Jamie Moss et du producteur Avi Arad. Au départ, il est question d’un film dans la même veine esthétique que «Sin City» ou «300». Le projet est ensuite mis en stand-by pendant plusieurs années avant d’être ressuscité par Dreamworks en 2014, qui annonce le recrutement de Rupert Sanders à la réalisation. Le metteur en scène a d’ailleurs été contacté par Spielberg en personne. Le casting de «Ghost In The Shell» a dû faire face à une polémique de white washing. En effet, de nombreuses voix se sont élevées, notamment de fans, s’insurgeant du choix de Scarlett Johansson pour camper un personnage asiatique, le major Motoko Kusanagi. L’actrice est revenue sur la polémique dans une interview : «Je ne pourrai pas prétendre jouer le rôle d’une personne de race différente. La diversité est une chose essentielle à Hollywood et jamais je n’accepterai de jouer un rôle qui pourrait offenser les autres. Rares sont les franchises qui possèdent une femme en tête d’affiche et d’un coup, je ressens la pression que ça apporte».