Cinéma : une production nationale financée à perte
En 2016, le royaume a produit 24 longs-métrages et 105 courts-métrages, tandis que les aides publiques à la production cinématographique nationale se sont élevées à 68 MDH. La Commission du Fonds d’aide à la production cinématographique a accordé une avance sur recettes à 28 longs-métrages, dont 15 films avant production (55,20 MDH), 3 films après production (2,10 MDH) et 10 films pour l’écriture et la réécriture du scénario (580 000 dirhams).
La Commission a également décidé de donner une avance sur recettes à 6 courts-métrages avant production (920 000 dirhams).
L’aide cinématographique publique a également concerné les films documentaires sur la culture, l’histoire et l’environnement Sahraoui Hassani, dont 9,60 MDH réservés à 12 films avant production et 390 000 dirhams consacrés au développement de 8 documentaires.
Le chiffre d’affaires déclaré du secteur cinématographique et de la production audiovisuelle ont avoisiné les 700 MDH, sans prendre en compte la production de films non subventionnés qui serait de l’ordre de 300 MDH.
En revanche les pertes accusées par les salles de cinéma continent. En 2016, la fréquentation en salles a baissé de 17 % et les recettes guichet sont estimées à plus de 61,54 MDH, contre 74,46 MDH en 2015, avec environ 1,53 million d’entrées, contre 1,84 million entrées une année auparavant.
Le box-office des films marocains a été dominé par le film « “Dallas »” de Mohamed Ali Mejboud avec 111 543 entrées, suivi de “Chambra 13” de Aziz Eljahidi avec 27 755 entrées.