ça roule pour Alsa !

Après Marrakech, National Express Group se développe à Agadir, Tanger et Khouribga. Une stratégie expansionniste qui semble donner ses fruits au Maroc.
Rien ne semble arrêter les ambitions du National Express Group au Maroc. Les performances dont fait état sa filiale Alsa, entreprise acquise en 2005 soit quelques années après son arrivée à Marrakech, ne font qu’aiguiser ses appétits pour le royaume où l’activité a affiché une croissance de 70%, depuis 2012. Doucement, mais sûrement, le groupe étend ses ailes au Maroc. Après Marrakech, il se développe à Agadir, Tanger et Khouribga.
Une stratégie expansionniste qui semble donner ses fruits.
Selon le management du National Express Group, l’activité soutenue par le développement des services à Tanger et par une première année complète d’exploitation à Khouribga, a été bien orientée en 2016 où Alsa a enregistré au Maroc une progression de 6% du nombre de passagers, sur un an.
Perspectives prometteuses
Cette situation favorable se trouve confortée par le contrat de six ans, signé à Marrakech pour la mise en place d’un transport touristique au sein de la ville qui permet à l’entreprise de surfer sur une vague de croissance dans le futur, tout en misant sur d’autres marchés et villes. «En plus des activités existantes, nous prévoyons l’expansion de nos opérations dans d’autres villes. Nous avons aussi soumis notre offre pour l’exploitation de la nouvelle ligne du tramway de Casablanca, dont le contrat débutera en décembre 2017. Tout cela nous permet de prévoir des perspectives de forte croissance au Maroc», lit-on dans le rapport fourni par le groupe. Des perspectives qui en disent long sur le potentiel que recèle le Maroc et sa bonne contribution à la performance globale du groupe.
D’ailleurs, en 2016, le nombre de passagers (au Maroc et en Espagne) s’est élevé à 307 millions, se traduisant ainsi par une augmentation de 5,7% des revenus et une croissance de 5,3% du résultat opérationnel. À noter que les parts du Maroc et de l’Espagne, dans le résultat d’exploitation et dans le chiffre d’affaires du groupe britannique exploitant aussi des lignes de bus et de trains au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Canada, s’élèvent respectivement à 34 et 26%, ces performances ont visiblement été décisives dans les résultats finaux.