Éco-Business

Betterave à sucre dans les Doukkala : La valeur de production en croissance

La culture de la betterave à sucre est indétrônable à Doukkala. Avec une valeur de production qui dépasse les 42.000 DH/ha, de nombreux agriculteurs en font leur activité principale. La superficie emblavée est actuellement de 16.620 ha, située principalement dans le périmètre irrigué. Durant cette campagne, cette culture bénéficie à la fois d’une dotation en eau suffisante octroyée par l’Agence du bassin hydraulique d’Oum Er-Rabi à la Région Casablanca-Settat, au titre de cette campagne agricole, ainsi que des pluies abondantes qui se sont abattues sur la région.

En moyenne, la culture sucrière a profité de 5 à 6 tours d’eau. «Au niveau du périmètre irrigué et dans le cadre du Programme d’économie de l’eau d’irrigation (PNEEI), une première tranche de reconversion à l’irrigation (10.700 ha) est en cours d’achèvement», indique Abderrahman Naili, directeur de la DRA (Direction régionale d’agriculture) de Casablanca-Settat. Il précise qu’une première zone de 2.500 ha est mise en eau au cours de la campagne agricole 2015-2016. Et une superficie de 1.500 ha est actuellement emblavée en betterave à sucre sous système d’irrigation goutte-à-goutte. La reconversion à l’irrigation localisée dans le cadre du PNEEI a permis d’améliorer le rendement jusqu’à 100 t/ha et la qualité technologique de la betterave à sucre, ce qui a permis d’augmenter la valeur de production à 54.000 DH/ha.

La valorisation de la betterave est réalisée dans la zone des Doukkala grâce à la présence de l’usine de sucre Cosumar à Sidi Bennour, d’une capacité de 15.000 tonnes/jour et qui peut atteindre 18.000 tonnes/jour pendant le pic de transformation. Cette usine est la plus importante en Afrique. Chaque année, Cosumar investit dans de nouveaux équipements et assure aussi l’entretien des équipements existants pour améliorer l’efficacité et la production. Il faut dire que la culture de la betterave à sucre bénéficie d’un suivi rigoureux assuré par un comité technique entre différents intervenants, particulièrement l’ORMVAD, Cosumar et l’Association des producteurs de la betterave à sucre.

Par ailleurs, des efforts sont engagés, notamment en termes de gestion, d’encadrement et de nouvelles technologies. À commencer par l’introduction de nouvelles technologies en matière de semence, la mécanisation (généralisation de la mécanisation du semi), la rationalisation et la programmation de la fertilisation et la bonne planification de l’irrigation et ce dans le but d’obtenir des performances techniques.  



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