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Investissements privés étrangers : Le niet de la Ligue

Le projet des «écoles partenaires» a été pointé du doigt par la Ligue de l’enseignement privé qu’elle a qualifié d’initiative dangereuse pour l’ensemble du système éducatif.

Lors de la session extraordinaire de la ligue, la question du financement en provenance des partenariats conclus avec des établissements internationaux, a été au centre des préoccupations des professionnels, en raison de son impact direct sur l’autonomie des établissements.

Selon Abdelhadi Zouiten, président de la Ligue de l’enseignement privé, «ce projet représente un réel danger, non seulement pour l’enseignement privé, mais également pour l’ensemble du système éducatif». Ce projet des écoles partenaires, basé sur le principe de partenariat et de contrat entre le privé et le public en vue de créer des écoles de l’enseignement privé et l’ouverture de ces écoles devant les investissements étrangers, est perçu comme étant un coup fatal au secteur qui cherche les dotations nécessaires pour s’aligner rapidement sur les objectifs de la Vision 2015-2030. La question concerne spécialement le volet lié à la qualité de l’enseignement scolaire, mais aussi supérieur privé, dont les membres représentants rejettent la formule actuelle adoptée pour stimuler les bailleurs de fonds étrangers et veulent que les pouvoirs publics tiennent en compte leurs intérêts.

Les principales filières, visées par les investisseurs étrangers, restent très liées aux besoins du marché du travail, notamment les nouveaux profils des métiers mondiaux du Maroc, ainsi que les cursus partagés avec les grandes écoles publiques et privées nationales. Plusieurs membres de la ligue s’attendent aussi à ce que l’Agence nationale d’évaluation de l’enseignement supérieur puisse jouer un rôle crucial dans la traduction des demandes des directeurs des établissements marocains qui cherchent actuellement à se positionner dans les formations innovantes ainsi que celles qui permettent aux Maroc de combler le déficit enregistré au sein de plusieurs formations.

En plus de l’élimination des distorsions qui marquent encore le cadre incitatif, les représentants du secteur veulent aussi favoriser, de manière véritable, l’environnement concurrentiel, qui sera de nature à faciliter l’adaptation aux exigences de qualité. Parmi les pistes préconisées, la mise en place de programmes pluriannuels intégrés, aptes à satisfaire les demandes à long terme des étudiants et des élèves marocains. 



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