Maroc

L’amour s’en va en guerre

Javier Bardem et Charlize Theron sont à l’affiche d’un film aux décors de l’Afrique. Sean Penn est derrière les caméras. Il s’agit de  «The last face» qui sortira le 14 janvier.

Au Libéria, pays d’Afrique ravagé par la guerre, le docteur Miguel Leon, médecin humanitaire et le docteur Wren Petersen, directrice d’une ONG, tombent passionnément amoureux l’un de l’autre. S’ils sont tous les deux engagés corps et âme dans leur mission, ils n’en sont pas moins profondément divisés sur les politiques à adopter pour tenter de régler le conflit qui fait rage. Ils devront surmonter leurs clivages et le chaos qui menace d’emporter le pays tout entier sous peine de voir leur amour voler en éclats…Selon Allo Ciné, Erin Dignam comptait à l’origine mettre elle-même en scène cette histoire qu’elle a écrite après avoir passé beaucoup de temps en Afrique centrale. Souhaitant plutôt se consacrer à l’éducation de ses deux enfants, la scénariste contacta alors le producteur Matt Palmieri qui pensa rapidement à Sean Penn pour mener à bien ce projet. Conquis, ce dernier sollicita Bill Pohlad (producteur d’«Into the wild») de River Road Entertainment qui donna son accord.

Dans un souci d’authenticité, Sean Penn et son équipe ont visionné d’anciens JT et des documentaires aux images très violentes décrivant le monde dont parle «The last face». L’expert de la culture africaine Zubin Cooper, qui avait travaillé avec l’ONU et participé au documentaire «Liberian civil war» diffusé sur la chaîne Discovery, a pu raconter à Sean Penn et ses collaborateurs la guerre telle qu’elle s’est réellement déroulée au Libéria. Il leur a donné de précieux conseils concernant les accents, les lieux de l’action et autres détails comme les plaques minéralogiques et les tenues vestimentaires. «The last face» se déroule dans quatre pays : le Sierra Leone, le Libéria, le Soudan du Sud et l’Afrique du Sud. C’est en Afrique du Sud, un pays très diversifié au niveau des paysages, que le tournage a eu lieu, évitant ainsi à l’équipe de se déplacer aux quatre coins du continent.

L’immense camp de réfugiés, incluant les nombreuses tentes conçues avec des matériaux trouvés sur place, a été construit pour les besoins du film. «La dimension du camp qui s’étend sur quelques kilomètres était fondamentale, non seulement sur le plan de la mise en scène, mais aussi pour que les figurants afin que le spectateur ait le sentiment de se retrouver dans un endroit à part, capable d’accueillir jusqu’à 25.000 personnes», se souvient le chef décorateur Andrew Laws.



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