Maroc

L’actrice qui monte !

Fatima Ezzahra El Jaouhari, Comédienne

Après avoir brillé dans la peau de Kamar, reine maléfique dans «les 1001 nuits» d’Anouar Moatassim, la comédienne marocaine Fatima Ezzahra El Jaouhari ne cesse d’enchaîner les projets et les tournages. 2017 est son année puisqu’on la voit déjà à l’affiche de la série à succès «Hyati» de Yassine Fennane, et bientôt dans «Burn Out» de Nourredine Lakhamri. 

Elle écume les plateaux de tournage avec grâce, elle n’a pas peur de se dévoiler, d’essayer. Fatima Ezzahra El Jaouhari est une actrice marocaine qui monte. Travailleuse, elle mise sur la rigueur et les valeurs du travail plutôt que sur les tapis rouges et les flashs des caméras. Tête bien faite, elle a cette beauté arabe qui transperce l’écran, et sa justesse fait d’elle l’une des meilleures actrices de sa génération. Les réalisateurs l’ont compris, c’est pour cela qu’elle ne cesse d’enchaîner les rôles, aussi différents les uns que les autres, comme s’il s’agissait d’une seconde peau.

Pourtant, la belle n’a pas toujours rêvé de faire sien le métier d’acteur. «Pour être honnête, je n’ai jamais rêvé d’être actrice, c’est venu à moi naturellement», avoue l’actrice, avant de préciser qu’elle a opté pour des études de psychologie en choisissant le théâtre comme option UEL (unité d’enseignement libre). «J’ai fini par laisser tomber la psycho mais pas le théâtre», s’amuse la comédienne qui se retrouve sur les planches et qui commence à incarner les rôles, à les vivre plutôt qu’à les jouer. «Une préparation est primordiale pour interpréter un rôle, un long process s’opère entre la lecture du scénario et l’interprétation, voire l’incarnation. Je lis beaucoup, je regarde beaucoup de films, donc j’ai cette peur de reproduire inconsciemment… c’est parfois dur. Mon rituel est simple: l’objectivité et l’honnêteté. Il faut être assez honnête avec soi-même pour arriver à ce stade d’objectivité». Une objectivité et une sincérité que l’actrice met au service de ses personnages qui doivent trouver un «écho» en elle, la toucher. Elle cherche donc à les comprendre, à leur «fabriquer» une vie antérieure. Une façon complètement viscérale d’appréhender les choses: «Il faut chercher en soi, profondément, de quoi nourrir ce personnage. Il me faut au maximum m’oublier pour faire de la place au personnage. J’en ai beaucoup souffert sur certains plateaux, mais c’est le prix à payer», continue Fatima Ezzahra El Jaouhari.

Dans la série à succès «Hyati» de Yassine Fennane, qui passe en ce moment sur Al Ouala, elle incarne le rôle de Kenza, une femme au foyer bourgeoise, ayant fait des études mais qui n’a jamais travaillé de sa vie. D’apparence superficielle au début, elle se dévoile et n’est pas celle que l’on croit. «J’aime les challenges et j’essaie au maximum d’être là où on ne m’attend pas. J’ai bien dit que j’essaie ! Certes, j’ai joué des rôles de femmes à forte personnalité -et j’en suis fière- mais j’ai l’impression que je ne reçois que des rôles similaires… j’aime me diversifier. Je rêve de faire de la comédie! Je n’ai pas encore eu cette chance». Celle qui dit s’inspirer de tout le monde, sans exception aucune, est admirative du travail des réalisateurs et acteurs marocains. «J’ai plus d’admiration pour nos réalisateur et acteurs marocains, non par chauvinisme, mais parce que je sais que c’est plus dur pour nous, les Marocains. On manque beaucoup de moyens par rapport aux autres, mais aussi de soutien et de reconnaissance. et on doit faire face à tout ça tout en ayant autant d’exigence que le reste du monde. C’est assez difficile d’exercer dans ce pays, de créer, de rêver tout court. J’ai un immense respect et de l’admiration pour les artistes marocains». Fatima Ezzahra El Jaouhari continue à se battre pour construire ses rêves et elle le fait bien! Elle sera bientôt à l’affiche du dernier opus de Nourredine Lakhmari, «Burn Out»… 



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