Retour au primaire…
Sara Forestier et Vincent El Baz se donnent la réplique dans «Primaire», un jolie fresque de Helène Angel sur les coulisses de l’école et sur la vie d’une institutrice. Sortie le 4 janvier.
Florence est une professeure des écoles dévouée à ses élèves. Quand elle rencontre le petit Sacha, un enfant en difficulté, elle va tout faire pour le sauver, quitte à délaisser sa vie de mère, de femme et même remettre en cause sa vocation. Florence va réaliser peu à peu qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre…Selon AlloCiné, la réalisatrice Hélène Angel revient sur la genèse du projet : «Le point de départ du film, a été l’émotion que j’ai ressentie quand mon fils a quitté son école, en fin de CM2. Moi je pleurais parce que c’était la fin de l’enfance, lui il était excité par la vie qui s’ouvrait devant lui ! J’ai réalisé à quel point l’école marque nos vies, d’enfants et de parents, avec des étapes initiatiques». Héléne Angel ne fermait pas la porte quant à faire de son personnage principal un homme avant de tomber sur Sara Forestier : «Je n’ai jamais défini mon personnage par son genre, mais par son idéalisme ! Et j’ai eu le coup de foudre. Sara, c’est un animal sauvage ! En tant que femme, elle n’est pas dans des rapports de séduction codés. En tant qu’actrice, elle ne «fabrique» pas. Elle vibre, elle a donné force et souffle au personnage.
Sara a la foi, c’est une passionnée, donc c’est totalement Florence. Elle a quelque chose d’enfantin aussi dans sa manière d’être et de croire, comme dans ses grands yeux ronds», explique la cinéaste. Afin que le tournage se déroule au mieux pour les enfants, Hélène Angel a décidé de leur faire répéter le spectacle de fin d’année (censé clore le film) plusieurs semaines avant le début des prises de vues. Ainsi, les enfants ont pu se connaître et se désinhiber. Ensuite, sur le plateau, un dispositif avec deux caméras a été mis en place afin de laisser toute liberté de jouer aux petits et qu’ils puissent oublier l’équipe technique : «Parfois, je disais «moteur» et les enfants devaient refaire les prises, comme des comédiens adultes.
Parfois, nous filmions les répétitions sans qu’ils le sachent. Parfois ils improvisaient. Mais la grande majorité des dialogues vient du scénario car je tenais à ce que le film reste de la fiction. C’est dans ce joyeux bazar que la vie a pu être captée. Les adultes s’adaptaient aux enfants», se souvient la réalisatrice.