Agadir : Journées vertes pour la Vallée du paradis
Face à la dégradation de la Vallée du paradis, des journées de l’environnement seront initiées ce jeudi pour sensibiliser la population locale et les acteurs locaux aux éco-gestes ainsi qu’à la protection de l’environnement.
«Keep It clean, keep it zwine», c’est le slogan choisi pour lancer la 1re édition des Journées de l’environnement de la Vallée du paradis, située à environ 60 km d’Agadir dans la région d’Ida Outanane. C’est le Réseau de développement du tourisme rural (RDTR) et l’Association du pays d’accueil touristique des Ida Outanane (PATI) en collaboration avec la commune d’Aksri et le Conseil régional Souss-Massa qui ont initié cette campagne, dont le coup d’envoi sera lancé ce jeudi dans la Vallée du Paradis.
L’objectif, à travers cet événement, est de sensibiliser la population locale et les acteurs locaux aux éco-gestes ainsi qu’à la protection des ressources naturelles et de l’environnement. En effet, la pollution porte actuellement atteinte à l’attractivité du site, mais surtout à sa pérennité touristique dans la mesure où elle à la fois solide, liquide et olfactive surtout durant cette période de surfréquentation touristique. Autre constat alarmant, bien que le camping soit strictement interdit, celui-ci est pratiqué de façon sauvage ou sur des terrains aménagés par les exploitants du site, en plus de la prolifération des cafés informels.
Du côté des initiateurs de ces journées de l’environnement de la Vallée du paradis, plus de 20 poubelles dédiées aux déchets et au recyclage seront installées à différents endroits du site touristique tandis que trois seront disposées à l’entrée dudit site, mais aussi au milieu de la Vallée et à proximité des bassins. Cette action sera étalée sur d’autres sites touristiques au niveau de la région Souss-Massa afin de sensibiliser l’ensemble des acteurs de chaque territoire à l’importance de la préservation du patrimoine naturel.
En marge des réunions préparatoires pour cet événement, une convention de collaboration a été signée vendredi dernier entre le réseau de développement du tourisme rural et le pays d’accueil touristique des Ida Outanane afin de lancer cette première action qui se distingue, selon le RDTR par la mise en place de moyens de suivi. Elle veille également à impliquer tous les partenaires concernés en vue de trouver des mécanismes adéquats permettant la protection de ce site tout au long de l’année. Dans cette perspective, le RDTR et le PATI sont des partenaires du projet de paiement des services éco-systémiques (PSE) initié par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en plus de l’ADA (Agende de développement agricole)