Résultats 2016 : Maroc Telecom annonce la couleur
Le groupe prévoit, à périmètre et change constants, une stabilité de son chiffre d’affaires et une légère baisse du résultat opérationnel avant amortissements.
Maroc Telecom a d’ores et déjà annoncé la couleur pour ses futurs résultats annuels de l’année en cours. En effet, dans son rapport financier au titre du premier semestre 2016, rendu public hier sur le site de la Bourse de Casablanca, le groupe télécom a émis des indications sur ses objectifs pour l’exercice 2016.
Des performances attendues en recul
C’est ainsi qu’on apprend, sur la base des évolutions récentes du marché et dans la mesure où aucun événement exceptionnel majeur ne viendrait perturber son activité, que le groupe Maroc Telecom prévoit pour l’année 2016 à périmètre et change constants un chiffre d’affaires stable, une légère baisse du résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA), ainsi que des CAPEX, correspondant aux acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles comptabilisées sur la période, d’environ 20% du chiffre d’affaires, hors fréquences et licences. Pour rappel, le leader marocain des télécoms avait bouclé l’année 2015 avec un chiffre d’affaires consolidé de 34,1 MMDH. Ce dernier était en hausse de 17,1% par rapport à 2014 en raison de l’extension du périmètre du groupe.
En effet, Maroc Telecom a finalisé en janvier 2015 le rachat de 6 filiales africaines de son actionnaire, l’émirati Etisalat. À périmètre constant, le chiffre d’affaires consolidé de l’opérateur télécom a enregistré une évolution de 1,6%. Également, à fin décembre 2015, l’EBIDTA du groupe Maroc Telecom s’est établi à 16,7 MMDH, en hausse de 6,7% (+0,7% à base comparable) par rapport à 2014. Le résultat net part du groupe, soulignons-le, était ressorti à près de 6 MMDH au terme de 2015, en baisse de 4,3% sur l’année. Les CAPEX, eux, se situaient à 25,8% l’année dernière.
Mise en garde
Par ailleurs, Maroc Telecom, dans son rapport financier du premier semestre, met en garde les investisseurs potentiels contre le fait que ces déclarations prospectives dépendent de circonstances ou de faits qui devraient se produire dans le futur. «Ces déclarations ne sont pas des données historiques et ne doivent pas être interprétées comme des garanties que les faits et données énoncés se produiront ou que les objectifs seront atteints. Par nature, ces objectifs pourraient ne pas être réalisés, et les projections sur lesquelles ils sont fondés pourraient s’avérer erronées», souligne le groupe dans le même document. De ce fait, les investisseurs sont invités à prendre en considération le fait que certains risques pourraient avoir une incidence sur les activités de la société et sa capacité à réaliser ses objectifs.