L’Afrique anglophone, acte 2 du plan de développement
Il a également fait savoir que d’année en année, les filiales africaines d’Attijariwafa bank augmentent leurs contributions à la performance du groupe. Une tendance amenée à se poursuivre, d’après le PDG du groupe. «La contribution de nos activités en Afrique subsaharienne pourra également évoluer en fonction des nouvelles acquisitions et des implantations territoriales potentielles», a-t-il expliqué.
Selon le PDG d’Attijariwafa bank, en dépit d’un conteste difficile, les économies subsahariennes parviennent à maintenir des taux moyens de croissance significatifs, compte tenu des besoins intrinsèques encore très importants en matière de développement des infrastructures de base, de l’urbanisation et de la consommation intérieure.
Par ailleurs, Mohamed El Kettani a relevé que le marché boursier en Afrique subsaharienne ne parvient pas encore à jouer un rôle actif dans la mobilisation de l’épargne et le financement de l’économie. Il a plaidé, dans ce sens, pour des réformes structurelles visant la modernisation du fonctionnement du marché et la mise en œuvre de dispositifs incitatifs pour l’épargne populaire.