Tanger : Une étude sur la perception de la ville
Les résultats de l’étude de perception «Tanger Horizons», menée par le comité scientifique du think tank Radius, seront livrés le 22 mars. Un séminaire traitera de plusieurs thèmes, dont ceux relatifs aux infrastructures, à l’industrie ou encore aux finances.
Tanger, de l’exception continentale au leadership régional». Tel est le thème du séminaire qui se tiendra mardi 22 mars, et qui sera aussi l’occasion de dévoiler les résultats de l’étude de perception «Tanger Horizons», menée par le comité scientifique du think tank Radius. «Cette étude a été réalisée auprès des principaux décideurs publics et privés de la ville de Tanger. La finalité est de stimuler l’imaginaire collectif autour de l’avenir de la ville du détroit, aussi bien à l’échelle nationale que régionale», souligne-ton auprès des organisateurs.
Cette journée de travail traitera de plusieurs thèmes, dont ceux relatifs aux infrastructures et à la puissance industrielle. Dans quelle mesure Tanger peut-elle devenir une sérieuse concurrente pour la ville de Casablanca ? Il est aussi question de savoir si on peut imaginer Tanger comme le «futur Hong Kong» de l’Afrique… Le séminaire verra la tenue de work-shops. Le premier, intitulé «Tanger Métropole, une vision éclairée et visionnaire», se penchera sur l’industrialisation progressive de la ville, boostée par un programme de mise en place des infrastructures de transport et logistiques.
Le deuxième atelier, «Tanger, le laboratoire du développement participatif», analysera la portée des programmes et politiques visant à faire de la perle du détroit une métropole incontournable à l’échelle régionale. Ils’agit aussi de se pencher sur l’implication de la société civile dans le développement de Tanger. Enfin, lors du troisième atelier, intitulé «Tanger, de la ville durable à la ville vivante», les intervenants débattront de «l’identité d’une ville, son histoire, ses traditions» mais aussi des «facteurs déterminants pour son rayonnement». Ils tenteront également de répondre à la question suivante : peut-on appréhender la ville comme une o«oasis» régionale ?