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PPP : Les domaines identifiés

Le projet de décongestionner l’aéroport Mohamed V, la zone industrielle des matériaux de construction de Benslimane et les voies rapides sont les principaux objets des contrats qui pourraient être conclus avec le privé.

La cartographie des besoins de la région, réalisée conjointement par les offices publics opérant au sein de la région et les élus, met en lumière l’urgence de faire de la région un «hub de correspondance» pour le transport. Lors de cette rencontre, le président du Conseil régional de Casa-Settat a montré l’extrême nécessité d’entretenir le réseau routier au sein de la région qui atteint 5.000 km «dont 56% sont dans un état moyen à revisiter», selon Mustapha Bakkoury (photo). Les élus régionaux appellent dans cette optique à combiner la création de nouvelles infrastructures et la maintenance de celles existantes, et ce dans des horizons acceptables.

La moyenne de dégradation des routes pour la région n’est pas loin de celle enregistrée au niveau national puisque sur les 60.000 km, 40% se trouvent dans une situation critique, notamment dans la région Casablanca-Settat, sur le tronçon Sidi Bennour-El Jadida. Le programme qui intéresse les axes routiers stratégiques est doté d’un budget de 2,6 MMDH.

Ce montant devra associer le privé à travers le contrat de PPP, assorti d’objectifs clairs. Cette modalité de contractualisation est actuellement citée comme le seul moyen qui pourrait inciter les opérateurs privés à investir dans les projets d’infrastructures et surtout dans le transport aérien et ferroviaire. Au niveau de la métropole, c’est la route côtière reliant le port à la zone logistique qui est actuellement en ligne de mire, au même titre que l’axe routier de Sidi Maârouf qui dispose d’une dotation de 442 MDH.

En plus des infrastructures routières, figure le projet de l’aéroport de Benslimane, qui doit permettre de décongestionner l’aéroport Mohamed V. Également dans la pipe, un projet d’aéroport à Tit Mellil qui sera dédié aux hommes d’affaires. Pour sa part, la surface maritime de la région, qui couvre 340 km, nécessitera la mise à niveau des infrastructures portuaires et la hausse de la capacité des ports de Casablanca et d’El Jadida qui réalisent près de 70% des opérations import/export du Maroc.



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