Maroc

Préparatifs du Mondial 2030 : le satisfécit de la FIFA

Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement des projets menés par le Maroc dans le cadre de la préparation de la Coupe du monde 2030. Co-organisé avec l’Espagne et le Portugal, ce rendez-vous planétaire marquera le centenaire de la première édition de la compétition, disputée en Uruguay en 1930.

En marge de la grand-messe des Nations Unies à New York, le président de la FIFA a tenu, jeudi, une réunion de travail avec les chefs des gouvernements respectifs du Maroc et d’Espagne, Aziz Akhannouch et Pedro Sanchez, ainsi que Paulo Rangel, le chef de la diplomatie portugaise.

Il s’agissait notamment de dresser un état des lieux des préparatifs et de planifier les prochaines étapes, notamment les visites officielles dans les villes hôtes et la coordination entre fédérations et gouvernements pour la Coupe du monde 2030, qui marquera le centième anniversaire de la création de la compétition.

Gianni Infantino a, à cette occasion, exprimé sa satisfaction sur l’évolution des préparatifs dans le Royaume. «Je tiens à féliciter Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc et le gouvernement pour ces réalisations qui vont nous amener à une Coupe du monde historique», a déclaré le président de la FIFA.

«Tout est presque prêt»
Lors de cette réunion, Gianni Infantino a rappelé sa récente visite au Maroc, au Grand Stade de Tanger et au Stade Prince Moulay Abdellah de Rabat. Il a souligné que les chantiers «avancent à un rythme soutenu», tant sur le plan des infrastructures sportives que des aménagements de transport et d’hébergement.

«Tout est presque prêt. On peut presque déjà organiser la Coupe du monde», s’est-il réjoui, mettant en avant l’étroite coopération entre la FIFA et les autorités marocaines.

Organisée à l’initiative d’Infantino, la rencontre a également été l’occasion de réaffirmer l’importance diplomatique de cette co-organisation inédite. En effet, pour la première fois dans l’histoire du tournoi, une Coupe du monde se tiendra sur trois continents : en Europe, en Afrique, et en Amérique du Sud (l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay joueront leurs matches inauguraux sur leurs sols respectifs).

Un événement sous le signe de l’inclusion
Aziz Akhannouch a mis en avant, dans une déclaration à la presse, les projets structurants engagés au Maroc sous l’impulsion royale. Il a évoqué la mise en place de la Fondation Maroc 2030, qui jouera un rôle central dans la préparation du tournoi. Chargée de suivre l’exécution des programmes, elle servira également de relais entre le gouvernement, la FIFA et les partenaires nationaux et internationaux.

«L’impact de ces projets dépasse la Coupe du monde elle-même. Ils vont bénéficier aux populations et s’inscrire dans la durée», a assuré le chef du gouvernement, insistant sur la dimension sociale et économique de ces investissements.

Le Mondial 2030 représente un défi logistique considérable, mais aussi une opportunité unique pour le Maroc de mettre en valeur son savoir-faire organisationnel et son attractivité touristique. Les retombées attendues touchent plusieurs secteurs : transport, hôtellerie, emploi, image de marque et diplomatie sportive.

Pour le Maroc, cette co-organisation constitue également une reconnaissance internationale de son rôle croissant sur l’échiquier mondial du football et au-delà. En accueillant une partie de la compétition du Centenaire, le Maroc s’affirme comme un acteur incontournable du sport, mais aussi un pont entre l’Europe, l’Afrique et le monde arabe.

Sami Nemli / Les Inspirations ÉCO



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