Maroc

Secteur secondaire : hausse anticipée de la production dans tous les secteurs, sauf l’énergie

Les anticipations de la production par secteur pour le 1er trimestre 2025 tablent sur une augmentation selon la dernière note d’information émanant du Haut-Commissariat au Plan, sur les résultats des enquêtes de conjoncture auprès des entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, de l’extractive, de l’industrie énergétique, de l’industrie environnementale et de la construction, au titre du premier trimestre 2025.

Exception faite du secteur de l’énergie, les anticipations de la production par secteur, pour le 1er trimestre 2025, tablent sur une augmentation, selon la dernière note d’information émanant du Haut-Commissariat au Plan sur les résultats des enquêtes de conjoncture auprès des entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, de l’extractive, de l’industrie énergétique, de l’industrie environnementale et de la construction, au titre du premier trimestre 2025.

Pour le secteur de l’industrie, au 1er trimestre 2025, les entreprises de l’industrie manufacturière s’attendent à une légère augmentation de leur production. Ces anticipations seraient attribuables, d’une part, à une augmentation de l’activité de l’«industrie alimentaire», de la «métallurgie», de l’«industrie de l’habillement» et de la «fabrication d’autres produits minéraux non métalliques», et, d’autre part, à une diminution de celle de l’«industrie automobile» et de l’«industrie du cuir et de la chaussure».

Concernant les anticipations de l’emploi, les industriels prévoient globalement une stabilité des effectifs employés.

S’agissant de l’industrie extractive, les entreprises de ce secteur prévoient une hausse de leur production pour le 1er trimestre 2025. Cette évolution serait imputable principalement à une augmentation de la production des phosphates. Au niveau des effectifs employés, les patrons de ce secteur prévoient une stabilité.

Énergie : l’emploi connaîtrait une diminution des effectifs
Par contre, la production énergétique, attendue pour le 1er trimestre 2025, connaîtrait une baisse attribuable à la diminution de la «production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». Pour ce qui est de l’emploi, il connaîtrait une diminution des effectifs.

Pour le même trimestre, la totalité des entreprises de l’industrie environnementale anticipent une stabilité de la production, notamment dans les activités du «captage, traitement et distribution d’eau» et une stabilité des effectifs employés.

Pour sa part, au 1er trimestre 2025, les anticipations avancées pour le secteur de la construction font ressortir, globalement, une augmentation de l’activité. Cette évolution résulterait, d’une part, de la hausse d’activité attendue dans les branches de la «construction de bâtiments» et des «travaux de construction spécialisés», et, d’autre part, de la diminution d’activité prévue au niveau de la branche du «génie civil». Cette évolution dans le secteur de la construction serait accompagnée d’une hausse prévue des effectifs employés.

En ce qui concerne l’évolution de la production par secteur, selon les appréciations des chefs d’entreprises pour le 4e trimestre 2024, la production de l’industrie manufacturière aurait connu une augmentation, résultat d’une hausse de la production dans les branches de l’«industrie automobile», de la «métallurgie», de la «fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» et de l’«industrie alimentaire», et d’une baisse de la production dans les branches de la «fabrication d’équipements électriques» et de la «fabrication de textiles».

Industrie manufacturière : un niveau normal des carnets de commandes
Pour les chefs d’entreprises, les carnets de commandes du secteur sont jugés d’un niveau normal par les chefs d’entreprises. S’agissant de l’emploi, il aurait connu une stabilité. Globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 75%.

Durant la même période, 39% des entreprises de l’industrie manufacturière auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, principalement celles d’origine étrangère. Les stocks de matières premières durant ce trimestre se seraient situés à un niveau normal et la trésorerie aurait été jugée «difficile» selon 20% des patrons.

Par branche, cette proportion atteint près de 35% dans l’«industrie chimique». Pour sa part, au 4e trimestre 2024, la production de l’industrie extractive aurait connu une baisse, résultat d’une diminution de la production des phosphates.

Les prix de vente des produits de ce secteur auraient connu une baisse et l’emploi, lui, une augmentation. Quant à la production de l’industrie énergétique, elle aurait affiché une augmentation due principalement à la hausse de la «production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné».

S’agissant des prix de vente des produits de ce secteur, ils auraient connu une hausse. L’emploi, quant à lui, aurait connu une diminution.

Construction : une hausse d’activité durant le 4e trimestre 2024
S’agissant de la production de l’industrie environnementale, elle aurait connu une stabilité imputable à une stagnation de l’activité du «captage, traitement et distribution d’eau». En ce qui concerne les carnets de commandes de ce secteur, ils se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité.

Le remplacement d’une partie des équipements et l’extension de l’activité auraient fait l’objet des principales dépenses d’investissements réalisées en 2024, selon la majorité des chefs d’entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, extractive et énergétique.

Par ailleurs, au 4e trimestre 2024, l’activité dans le secteur de la construction aurait connu une augmentation. Cette évolution serait due, principalement, à la hausse d’activité dans les branches de la «construction de bâtiments», du «génie civil» et des «travaux de construction spécialisés». Les carnets de commandes dans ce secteur se seraient situés à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stagnation.

Dans ces conditions, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans le secteur de la construction se serait établi à 65%. Au 4e trimestre 2024, 13% des entreprises de la construction auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières et la trésorerie aurait été jugée «difficile» par 35% des chefs d’entreprise. Notons, enfin, que 48% des entreprises de la construction auraient réalisé des dépenses d’investissement en 2024 destinées, principalement, au remplacement d’une partie du matériel.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO



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