Maroc

Formation par alternance : le gouvernement veut quadrupler le nombre de bénéficiaires

Younes Sekkouri a mis en exergue l’ambition du gouvernement visant à porter de 25.000 à 100.000, chaque année, le nombre de bénéficiaires de la formation professionnelle par alternance. Cette réforme s’inscrit dans le cadre de la feuille de route de l’emploi et du développement des compétences prévue dans le Projet de Loi de finances 2025.

Le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour renforcer l’employabilité des jeunes, et ce, à travers une réforme ambitieuse de la formation professionnelle par alternance. Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, a annoncé que le nombre de bénéficiaires de cette formation, qui combine apprentissage théorique et expérience pratique en entreprise, passera de 25.000 à 100.000 par an.

Cette initiative répond à une nécessité cruciale, à savoir adapter les compétences des jeunes aux besoins réels du marché du travail. Lors d’une intervention à la Chambre des conseillers, Sekkouri a précisé que cette réforme fait partie intégrante du Projet de Loi de finances 2025, qui comprend une série de mesures visant à promouvoir l’emploi et à faciliter l’insertion des jeunes dans le monde du travail.

Ce type de formation s’adresse principalement à ceux qui ne remplissent pas les conditions pour accéder à une formation professionnelle classique. Il leur permet de bénéficier d’un apprentissage en entreprise tout en recevant un salaire, à travers des contrats spécifiques conclus entre l’État les employeurs.

Des résultats probants
Le Maroc compte actuellement 57 centres de formation professionnelle par alternance, selon les déclarations du ministre. Le gouvernement s’engage à soutenir financièrement les entreprises partenaires de cette initiative, en accompagnant les stagiaires vers une insertion professionnelle durable.

Ce dispositif a démontré son efficacité en permettant à des dizaines de milliers de jeunes de décrocher des contrats de travail et d’intégrer rapidement le marché de l’emploi. Cette initiative s’inscrit également dans la vision de développement de la formation professionnelle, initiée par le Roi Mohammed VI en avril 2019. La création des Cités des métiers (CMC) et des compétences dans chaque région du Royaume constitue l’un des piliers de cette stratégie. Ces établissements de nouvelle génération sont conçus pour répondre aux besoins du marché de l’emploi en proposant des formations adaptées, tout en intégrant des équipements de pointe.

À ce jour, huit CMC sont opérationnelles, avec une capacité d’accueil de 35.000 stagiaires. Ces infrastructures, dotées de moyens matériels conséquents, permettent aux apprenants d’acquérir les compétences nécessaires pour relever les défis du marché de l’emploi.

Le ministre a souligné l’importance de ces centres dans le processus de formation des jeunes, précisant que de nouveaux établissements verront le jour dans les années à venir, conformément à la feuille de route du gouvernement.

Faiza Rhoul / Les Inspirations ÉCO



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