Édito. De la rébellion à la sagesse
La Journée Internationale de la Femme, que nous célébrons comme le reste du monde, aujourd’hui 8 mars, nous invite à une réflexion en profondeur sur le long parcours franchi en matière d’émancipation des femmes.
Aux premières heures du mouvement féministe, il était question de faire un pied de nez aux conventions et aux clichés.
Fumer, par exemple, était une manifestation de révolte devant les stéréotypes, bien plus que l’acte en lui-même. Un geste de défiance, comme plusieurs autres, par lequel les femmes allaient occuper des territoires jusqu’alors réservés aux hommes. Avec le recul, nombre de ces symboles d’autonomie ont révélé leur caractère à double tranchant.
Pour continuer sur le même exemple, le tabagisme, autrefois emblème de liberté, est devenu vecteur d’assujettissement à des risques de santé majeurs. Comme quoi, certaines conquêtes peuvent se transformer en nouvelles vulnérabilités.
L’émancipation féminine a donc opéré une grande mue qui s’est exprimée sous différentes formes : l’accès à l’éducation et à l’emploi, le droit de vote, la conquête de l’espace public… Chaque étape a contribué à la construction d’une société où la femme aspire à se définir par ses choix et ses réussites.
Aujourd’hui, cette libération prônée se traduit par une prise de conscience sur l’importance de la santé et du bien-être.
Au nom de cette émancipation, la femme impose sa liberté de prendre des décisions bénéfiques pour son quotidien, sa santé… Une sorte d’affirmation de soi empreinte de sagesse, une liberté de choisir non seulement ses combats mais aussi les moyens de garantir son bien-être.
Mehdi Allabouch / Les Inspirations ÉCO