Culture

Exposition : Société Générale Maroc célèbre son héritage culturel

La Société Générale Maroc continue de démontrer son engagement indéfectible envers la culture, l’art et le mécénat, marquant ainsi son impact positif sur la scène artistique nationale et au-delà. À l’occasion de son 110e anniversaire, la banque célèbre son héritage culturel à travers une exposition exceptionnelle intitulée «110 ans, 110 œuvres».

À l’occasion de ses 110 ans d’existence, la Société Générale Maroc (SGM) célèbre son héritage culturel à travers une exposition exceptionnelle intitulée «110 ans, 110 œuvres». Cet événement emblématique, qui se tient au Musée Mohammed VI, offre aux visiteurs un voyage captivant à travers l’histoire de l’art, au fil des décennies. L’exposition met en lumière l’engagement continu de la banque envers la culture et le mécénat, reflétant son rôle en tant que pilier de la scène artistique marocaine. Cette célébration marque également le début d’un partenariat prometteur avec la Fondation nationale des musées, renforçant ainsi les liens entre le monde financier et celui de la culture.

Plusieurs annonces à l’honneur
Une annonce majeure a émané de SGM, lors de cet évènement, la banque ayant révélé la création prochaine de son propre musée à Casablanca. Ce musée, hébergé dans son siège historique à Casa Boulevard Mohamed V, ne se limitera pas à la seule collection de la banque. Prévu pour fin 2024, le musée ambitionne de donner une nouvelle vie culturelle au Casablanca historique, enrichissant ainsi la scène artistique de manière significative.

Ahmed El Yacoubi, président du directoire de SGM, exprime son espoir de voir ce musée contribuer modestement à l’enrichissement de la scène artistique et culturelle. «Une exposition permanente prendra place, mettant en avant une collection issue de la banque, mais cela ne se limitera pas à cela. Cet événement constituera une opportunité pour nous d’établir des interactions avec la scène artistique, aussi bien au niveau national qu’africain et international», relève-t-il.

Par ailleurs, SGM rend hommage à l’une de ses figures emblématiques en rebaptisant la fondation sous le nom de «Société générale pour la solidarité et la culture Abdelaziz Tazi». Cette décision honore le dirigeant qui a marqué l’histoire de la banque par son engagement exceptionnel dans le mécénat culturel. Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées (FNM) a annoncé la réouverture de Dar Niyaba à Tanger en grande partie grâce à une généreuse donation d’un collectionneur passionné. Avec plus de 340 œuvres dédiées au Maroc, cette exposition offre un témoignage unique d’amour et de dévouement envers la richesse culturelle du pays. En parallèle, une exposition sur la collection, prêtée par l’Institut du Monde arabe, apporte une perspective internationale à cet événement exceptionnel. Qotbi souligne également l’évolution du label musée, mettant en avant son rôle d’encouragement plutôt que de restriction. Cette approche réaffirme l’importance de la qualité dans le monde muséal et illustre l’engagement collectif en faveur de l’enrichissement culturel.

Un siècle d’engagement culturel
En 1913, les premières agences de la Société Générale ouvrent leurs portes au Maroc. Les premières implantations se font à Tanger et Casablanca, avant que le siège ne s’établisse dans un immeuble néo-mauresque, à Casablanca, en 1923. Le tournant majeur survient en 1959, lorsque la Banque du Maroc remplace la Banque d’État et adopte le dirham comme monnaie nationale, reflétant les évolutions économiques du Maroc.

En 1965, la Société Générale Marocaine de Banque fusionne avec la Société Marseillaise de Crédit, consolidant ainsi son envergure nationale et internationale. Sous la présidence de M’hamed Bargach dans les années 1970, la Société Générale Maroc intensifie son engagement envers la culture marocaine. En 1970, elle commence à soutenir les artistes locaux et acquiert la première pièce de sa collection, une œuvre néoréaliste d’Abdelkébir Rabi. En 1973, elle élargit sa collection en incluant des œuvres de Mohamed Kacimi, suivies en 1975 par l’impulsion décisive d’Abdelaziz Tazi, qui oriente la banque vers une politique de mécénat culturel.

C’est ainsi que la banque devient un acteur clé du soutien aux talents marocains, encourageant la créativité et l’expression artistique. Le point culminant de cet engagement survient en 1994 avec l’organisation de l’exposition «Peinture au féminin pluriel», mettant en avant l’expression artistique féminine contemporaine au Maroc. L’année 1997 marque un jalon important avec la pose de la première pierre du futur siège de la banque à Casablanca, un édifice à la pointe de la technologie et de l’architecture.

En 2001, la Société Générale Maroc inaugure un espace d’exposition de 1.400 mètres carrés au siège de la banque, permettant l’acquisition de 64 nouvelles œuvres. L’exposition «Un Maroc de Lumières» trace l’histoire des arts plastiques au Maroc, offrant une perspective allant des orientalistes aux artistes contemporains.

Pour célébrer son centenaire en 2013, la banque crée la Fondation Société Générale Maroc pour la solidarité et la culture. Elle organise également l’exposition «100 ans, 100 artistes, 100 œuvres», soulignant son engagement continu dans le mécénat culturel et sa contribution à la scène artistique marocaine. En 2022, la banque franchit une nouvelle étape avec le lancement du projet Campus CFC. Ce projet novateur intègre la durabilité, les technologies de pointe et les espaces collaboratifs, visant à créer un environnement de travail inspirant. La Société Générale Maroc continue ainsi d’écrire son histoire, conjuguant tradition et modernité, et demeure un pilier essentiel du paysage financier et culturel marocain.

Kenza Aziouzi / Les Inspirations ÉCO



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