Coupe du monde féminine 2023. Here we Go !

Après les avoir assisté au sacre de l’Argentine fin 2022, la planète va assister en ce début d’été au tournoi qui couronnera la meilleure nation de football féminin. Et le Maroc espère encore une fois marquer les esprits. 

Jusqu’au 20 août, le centre du monde du football se situera en Australie et en Nouvelle-Zélande, coorganisateurs de la 9e édition de la Coupe du monde féminine. 32 nations sont en lice pour une place sur le trône de la planète foot. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la bataille s’annonce féroce, et les surprises nombreuses. Le ton a d’ailleurs été donné dès la fin de la cérémonie d’ouverture, avec l’hôte néozélandais, qui a arraché le premier succès de son histoire en 6 participations. Un but de Hannah Wilkinson a suffi aux Football Ferns (les Fougères du football) pour terrasser la Norvège, troisième nation au palmarès de la compétition (championne du monde 1995 et finaliste en 1991), emmenée par sa star Ada Hegerberg, la toute première lauréate du Ballon d’or féminin (2018). Un petit but pour l’attaquante de Melbourne City, mais une immense page d’histoire écrite, puisqu’elle a inscrit le tout premier but de ce Mondial offrant au passage à la Nouvelle-Zélande la toute première victoire de son histoire dans la compétition. Entrée en matière également réussie pour l’autre hôte de la compétition, l’Australie qui, en l’absence de son attaquante vedette Samantha Kerr (blessure au mollet), a battu l’Irlande (1-0), un des novices du tournoi.

Objectif 2e tour pour le Maroc
C’est le Nigéria qui inaugure ce mercredi le bal des équipes africaines dans le tournoi. Ambition des Super Falcons : faire au moins aussi bien qu’en 1999 où elles avaient atteint les quarts de finale, leur meilleure performance à ce jour dans la compétition. Le Canada sera le premier obstacle sur leur route. Les espoirs africains seront aussi portés par l’Afrique du Sud, championne d’Afrique, la Zambie, et le Maroc, qui découvrent la compétition. Ce n’est pourtant pas ce qui empêchent les Lionnes de l’Atlas et leur entraîneur Reynald Pedros de nourrir de grandes ambitions pour le tournoi.

«On jouera cette phase de poules pour se qualifier pour les huitièmes. À partir de là, ce n’est que du travail. À nous de montrer au monde que ça ne va pas être si simple que ça de nous battre et qu’on va tout faire pour nous qualifier», a déclaré le sélectionneur lors d’un entretien accordé à la FIFA avant le début du tournoi.

La tâche s’annonce immense pour les Lionnes de l’Atlas, placée dans le groupe H en compagnie de l’Allemagne, double championne du monde (2007 et 2011), de la Corée du sud (4e participation) et de la Colombie (3e participation). Mais aucune marche n’est trop haute, et les records sont faits pour être battus. Les Lionnes de l’Atlas pourront ainsi s’inspirer des exploits récents de leurs homologues masculins qui ont réalisé en décembre dernier au Qatar la meilleure performance pour une équipe africaine dans dans une Coupe du monde (4e). Et pour cette mission, le Maroc pourra compter sur ses meilleurs atouts, à commencer par sa capitaine Ghizlane Chebbak. Joueuse la plus capée de cette sélection, la métronome des FAR, meilleure joueuse de la dernière CAN, entend conduire ses troupes vers une nouvelle épopée glorieuse de l’histoire sportive du Maroc. À ses côtés, un groupe soudé alliant talent, jeunesse, expérience, et surtout une puissante envie de porter haut les couleur du Maroc.

Y.D / Les Inspirations ÉCO