Épreuves du baccalauréat : plus de 500 étudiants soupçonnés de fraude
Les opérations sécuritaires menées par les services de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) pour la répression de la fraude lors des examens régional et national unifiés du baccalauréat au titre de l’année scolaire 2021-2022 ont permis l’interpellation de 573 personnes à l’échelle nationale, dont 468 soupçonnées d’avoir commis des actes de fraude.
Pour le reste des personnes interpellées, elles sont soupçonnées d’être impliquées dans des affaires liées à la possession et à la commercialisation d’équipements informatiques utilisés à des fins de fraude scolaire et de diffusion sur internet de contenus numériques en lien avec ce sujet, indique, dimanche, un communiqué de la DGSN.
La même source précise que ces cas de fraude ont été enregistrés au niveau des préfectures de police de Casablanca (158 cas), Agadir (71), Rabat (38) et de Marrakech (36 cas).
Les mesures de veille informatique entreprises par les services de sûreté chargés de la lutte contre les crimes relatifs aux nouvelles technologies ont permis l’identification de 125 individus ayant créé des comptes sur les réseaux sociaux dans le but de faciliter la fraude, et l’interpellation de 54 suspects d’entre eux, alors que les autres mis en cause sont activement recherchés en vue de leur arrestation dans le cadre des investigations judiciaires menées au niveau national, explique la DGSN, qui fait état de l’interpellation de 51 personnes pour leur implication dans la possession et la commercialisation d’appareils sans fil utilisés dans des actes de fraude.
Les opérations de fouilles effectuées dans le cadre de ces affaires ont permis la saisie de 121 téléphones portables, 182 appareils de communication sans fil, 143 écouteurs sans fil reliés à des appareils informatiques et de plusieurs tablettes, ordinateurs portables et appareils de connexion à internet, précise le communiqué.
Ces opérations sécuritaires intensives s’inscrivent dans le cadre du souci de la DGSN de veiller à l’application des règles juridiques et réglementaires liées à la lutte contre la fraude, et de sa contribution à la réunion des conditions idoines pour le bon déroulement des épreuves régionales et nationales unifiées du baccalauréat, conclut la même source.