Éco-Business

Kia K5, reçue 5 sur 5

Lancée le mois dernier, la nouvelle berline statutaire de Kia vient bousculer les codes dans un segment à domination germanique. Son niveau de confort, sa foison de sophistications et sa motorisation hybride sont le triptyque qui fera la différence avec la concurrence.

Il est des changements qui peuvent être à la fois disruptifs et bénéfiques. C’est le cas de la berline familiale de Kia qui, en se renouvelant, a radicalement changé. En effet et outre l’abandon du patronyme «Optima» pour celui de K5, cette coréenne adoucit ses angles et frappe désormais aux portes du segment supérieur  : celui des routières. Une montée en gamme accompagnée d’une bonne dose d’arguments comme nous l’avons constaté lors d’un récent test-drive, durant lequel nous ne sommes pas passés inaperçus. Autrement dit, cette K5 fait tourner les têtes.

Sexy sur toute la ligne
Il faut dire aussi que dans cette belle teinte bleue, la K5 laisse admirer tout son charme. On est naturellement, et même instinctivement subjugués par ses nombreux effets de style. Il y a son capot sculpté, ces projecteurs avant et leur ligne de diodes inspirée d’un battement cardiaque, ce pavillon arqué et souligné d’une bande métallique qui accentue l’aspect fastback au niveau de l’arrière, puis surtout, cette signature lumineuse qui traverse toute la largeur de la malle. La K5 est incontestablement sexy et cela se mesure bien à travers les regards accrochés dans les carrefours. Elle est surtout statutaire avec son gabarit étiré à 4,90 m, longueur qui ne concède que quelques centimètres aux routières allemandes. Idem pour ce qui est du coffre qui affiche une capacité de 510 litres. C’est énorme ! Coiffé d’un toit panoramique ouvrant, l’ensemble est campé sur de belles jantes alu’ de 17 pouces et se déverrouille sans avoir à manipuler la clé.

À bord, du nec plus ultra
Nous voilà à bord de l’engin pour constater un tableau encore plus idyllique. Le mobilier est un brin mastoc, ce qui ne devrait pas déplaire à la clientèle ciblée. À voir et toucher les matériaux, c’est cossu, assez rembourré et implacablement bien fini. L’habitabilité arrière est clairement celle d’une berline avec chauffeur. La K5 s’apparente à la caverne d’Ali Baba et plus particulièrement notre modèle d’essai, doté de la finition haute (Executive). Réglables électriquement, les sièges avant disposent des fonctions chauffage et climatisation. Le cuir de la sellerie est somptueux, le confort d’assise impérial et les sophistications à la pelle. Sélecteur de vitesses à molette rotative, chargeur de smartphone sans fil, caméras à vision 360°, frein de parking électrique avec fonction «auto hold», volant chauffant, éclairage d’ambiance à couleur paramétrable, rideaux pare-soleil à l’arrière… l’équipement est luxuriant. À cela, s’ajoute l’écran tactile du système multimédia avec sa fonction mirroring pour smartphone (Apple CarPlay et Android Auto). Face au conducteur, le combiné d’instrumentation est non seulement 100% numérique, mais il dispose d’un affichage réglable, qui plus est, change avec le mode de conduite.

Très agréable à conduire
Il suffit de tourner une petite molette sur la base de la console centrale pour choisir entre Smart, Eco, Sport et Custom. La mise en marche du moteur via le bouton de démarrage ne laisse rien percevoir si ce n’est un petit son indicatif. Normal : la K5 est hybride et démarre sans bruit. Heureusement, une autre alerte sonore se déclenche lorsqu’on effectue une marche arrière ou une manœuvre de stationnement afin d’annoncer l’approche du véhicule aux éventuels piétons proches. La molette de la boîte auto à 8 vitesses mise sur D, la K5 s’élance dans un silence absolu. Nos premiers tours de roues nous montrent que la pédale d’accélérateur est hyper sensible à la pression du pied droit. Autrement dit, dès qu’on enfonce ce dernier, le 2.0 litres essence se réveille. Ces premières accélérations nous révèlent surtout combien cette bi-motorisation de 192 ch est souple en ville et volontaire lors des dépassements sur route. On apprécie aussi l’onctuosité des suspensions et le mordant du freinage. Un œil sur l’ordinateur de bord, nous montre qu’il est possible de rouler en mode 100% électrique (voyant EV allumé) jusqu’à 50 km/h. La consommation s’en trouve largement contenue avec un petit 3,9 l/100 km et une autonomie proche des 900 km avec un seul plein de carburant. Unique dans le segment, l’angle mort s’affiche sur l’écran HD de l’instrumentation dès que l’on enclenche le clignotant. Bref, la K5 place la barre très haut, double sa garantie de 5 ans d’une assistance sur la même durée et justifie amplement des prix compris entre 385.000 et 442.000 DH.

Jalil Bennani / Les Inspirations Éco Auto



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