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Télétravail : patronat et syndicats français prêts à négocier

Le patronat français a accepté mardi d’ouvrir une «négociation» sur le télétravail, comme réclamé par les syndicats. Les discussions seront donc ouvertes, à partir du 3 novembre, en vue d’un «accord» qui ne serait toutefois «ni normatif» «ni prescriptif», a annoncé Hubert Mongon, négociateur du Medef.

Cette négociation «aurait pour vocation de rappeler les grands principes de droit applicable et d’identifier les nouvelles questions à se poser et y apporter l’éclairage», a précisé le responsable du Medef, cité par l’AFP.

L’objectif est «de permettre une mise en oeuvre réussie du télétravail dans les entreprises», a-t-il ajouté. Le patronat souhaite que «cet accord ne soit ni normatif, ni prescriptif en raison de la diversité des situations: 5 millions de salariés, 5 millions de situations différentes», a-t-il prévenu. Une deuxième réunion a été programmée le 23 novembre, et d’autres pourraient suivre, si besoin. D’ores et déjà, du côté des syndicats, la CFDT, Force ouvrière et la CFE-CGC ont dit qu’elles y seraient présentes. La CFTC a boycotté la réunion de mardi, réclamant dès le 11 septembre une promesse de négociation de la part du Medef. La CGT était présente mais ne s’est pas prononcée, selon Mongon. Les syndicats et le patronat s’étaient réunis mardi une dernière fois pour valider un «diagnostic partagé» sur le télétravail, un texte qui dresse les enjeux de ce type de travail mais ne fait aucune recommandation, contrairement à ce que réclamaient les organisations syndicales. La CGT et la CFTC n’ont pas signé ce document, a affirmé Mongon.

Sami Nemli avec AFP / Les Inspirations Éco



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