Résidences Dar Saada chiffre les retombées du Covid-19
Le Groupe Résidences Dar Saada (RDS) a réalisé lors du premier trimestre 2020 un chiffre d’affaires de 90 millions DH, en baisse de 20% par rapport à la même période de l’année précédente, indique le Groupe dans un communiqué.
« Depuis l’avènement de la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, nous avons constaté une baisse significative de l’activité immobilière, et ce avant même l’application du confinement depuis le 20 mars dernier », souligne le groupe immobilier.
« Par ailleurs, nous avons également enregistré une réduction importante du rythme de production sur nos chantiers en raison des mesures de limitation de la présence des employés de la part de nos partenaires », précise-t-il, notant que la quasi-totalité du chiffre d’affaires provient des biens développés par le Groupe. Pour les préventes, il signale qu’en raison de l’impact de la crise sanitaire de Covid-19 et du confinement, l’afflux des clients sur les agences du groupe a significativement baissé, ce qui a impacté le rythme de préventes du premier trimestre.
Ainsi, les préventes s’élèvent à 540 unités, contre 803 unités durant la même période en 2019, soit une baisse de 33%.
Selon la même source, l’endettement global à fin mars 2020, y compris le leasing, l’application de l’IFRS 16 et hors trésorerie à court terme, s’établit à 2,72 milliards DH contre 2,78 MMDH à fin 2019, soit une légère baisse de 2%.
« Les performances du groupe à fin mars 2020 sont marquées par une baisse du niveau de préventes et du chiffre d’affaires respectivement de 33% et de 20%, et une conservation de l’endettement global », note le communiqué.
S’agissant de l’investissement foncier, le groupe fait savoir qu’il n’a procédé à aucune acquisition de terrain courant le premier trimestre 2020. Cependant, des opérations d’acquisition sont en cours de finalisation.
Pour contenir les impacts négatifs de la crise notamment en matière de préservation d’emplois et de relance du secteur, le groupe travaille actuellement en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes du secteur (Ministère de l’Habitat, fédérations, CGEM, banques…), conclut-il.