Hertz dans la tourmente, le Maroc épargné

Entre la limitation de la circulation et l’effondrement de l’activité touristique due à la fermeture des frontières, le secteur de la location automobile fait partie de ces activités doublement et lourdement impactées par le confinement. C’est le cas du loueur Hertz Global Holdings qui vient d’annoncer que «ses filiales américaines et canadiennes ont volontairement déposé une demande de réorganisation en vertu des procédures du chapitre 11 des États-Unis» (NDLR: chapitre relatif à la loi américaine sur les faillites). Dans un récent communiqué, le franchisé marocain de Hertz (affilié au Groupe Bernard Hayot) précise que «ce dépôt n’inclut aucunement les opérations de Hertz en Europe, en Australie ou en Nouvelle-Zélande» et rassure également que «cette décision n’a aucun lien ni impact avec Hertz Maroc».
Dans le même document de presse, Hertz Maroc annonce que «toutes ses agences restent ouvertes» dans le contexte actuel. Hertz rappelle aussi qu’il est «un acteur social, engagé au service des Marocaines et des Marocains (partenariat ONCF, RAM, location à l’étranger), des sociétés marocaines (Hertz Business Solution), des professionnels de la santé marocains (mise à disposition de véhicules gratuits en relation avec la Wilaya de Casablanca)». Enfin, aux dernières nouvelles, Hertz serait dans l’attente d’un nouveau repreneur. Si ce rachat se concrétise, l’entreprise aura droit à de l’argent frais au prix d’une vaste restructuration. Dans le cas contraire, ce sera une liquidation pure et simple.