Questions orales au parlement. Une réforme en vue
Le mécanisme régissant le volet des séances dédiées aux questions orales au parlement sera remis à plat.
C’est ce qui a été annoncé par le Président de la Chambre des représentants, cette semaine à l’occasion de la clôture de la session automnale du parlement, ajoutant que la réforme est pensée en vue de répondre aux attentes des citoyens et d’optimiser le contrôle parlementaire.
Comment s’opérera cette réforme? El Malki dévoile quelques pistes et, à leur tête, la nécessité de poser des questions à dimension nationale.
«Il est inconcevable que la Chambre des représentants devienne un conseil municipal ou local. L’institution législative doit jouer toutes ses missions sur le plan national», a-t-il déclaré.
À cela, s’ajoute un amendement important: la revue à la hausse du timing dédié aux répliques pour permettre à un plus grand nombre de députés de participer à la séance des questions orales.
Il est également envisagé d’introduire une mesure phare pour la valorisation de la mission de contrôle parlementaire. Elle concerne la tenue d’une séance plénière lors de chaque session parlementaire, dans le but de contrôler les engagements du gouvernement.