Réunions de la CSMD avec les partis politiques et les syndicats : les points essentiels
La Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) a tenu des séances d’écoute à partir de jeudi 02 janvier 2020 avec les représentants des Partis politiques et des Syndicats dont voice les points essentiels.
La CSMD a tenu jeudi une réunion avec les représentants du Parti de la justice et du développement (PJD), le PJD a été représenté lors de cette réunion par Slimane El Amrani (SG adjoint), Mohamed Touil, Mohamed Naji et Driss Skelli. Les propositions du PJD relatives au nouveau modèle de développement s’articulent autour de trois thèmes principaux, à savoir « la nécessité de s’appuyer sur l’ensemble des valeurs sociétales inclusives et authentiques, la consécration du choix démocratique et le renforcement du système de gouvernance ».
La même journée, la commission a tenu une réunion avec les représentants de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), qui a été représentée par Driss Lachgar (1-er secrétaire), Khaoula Lachgar etHamid Jmahri, Mehdi Mezouari, Tarik El Malki, Machij El Karkri et Ahmed Aked. L’USFP a élaboré sa vision du nouveau modèle de développement autour de cinq principaux axes, à savoir les piliers institutionnel, économique, social, sociétal et culturel.
Lors de la réunion avec les représentants du Parti de l’Istiqlal (PI), celui-ci a été représenté par Nizar Baraka, secrétaire général, Chiba Mae El Aynane, président du Conseil national, et Karim Ghellab, membre du Comité exécutif et président de la commission du parti, chargée du modèle de développement. Nizar Baraka a déclaré que le nouveau modèle de développement doit rompre avec l’économie de rente et des privilèges et adopter une gouvernance basée sur l’efficacité et la globalité.
La journée de vendredi, la CSMD a tenu une réunion avec les représentants du Mouvement démocratique et social (MDS), représenté par Abdessamad Archane (SG), Mahmoud Archane, président du Conseil de la présidence, Khella Essaidi, président du Conseil national et Driss Ghandi, coordinateur du bureau politique. Pour le MDS, le nouveau modèle de développement doit être basé sur la consolidation du chantier de la régionalisation avancée, tout en mobilisant les moyens pour atteindre cet objectif.
La même journée a eu lieu la réunion avec les représentants de l’Union marocaine du Travail (UMT), représentée à cette réunion par Miloudi Moukharik (SG), Amal Omari, Miloud Maasid, Ahmed Bahnis,Mohamed Haytoum, Noureddine Soulaik et Bachir Al Houssaïni. Pour l’UMT, le nouveau modèle de développement devra prendre en considération le respect des lois sociales, la garantie des conditions de travail décentes et la réalisation de la justice fiscale.
Quant à samedi, la journée a connu la réunion avec les représentants de l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM) représentée à cette réunion par Mayara Enâam et des membres du bureau exécutif Khadija Zoumi, Abdeslam Lebbar, Mustapha Makroum, Mohamed Labid et Mme Hind Moutou, ainsi que par le secrétaire général de la jeunesse ouvrière, Hicham Harib, le premier vice-secrétaire général de la jeunesse ouvrière, M. Mohamed Naoufel Ameur, de Mme Fatiha Sghir, présidente de l’Organisation de la femme travailleuse, Youssef Alakouch, secrétaire général de la fédération libre de l’enseignement et M. Lahcen Honsali, membre de l’UGTM au Conseil Economique, Social et Environnemental. L’Union Générale des Travailleurs du Maroc estime que le nouveau Modèle de développement, actuellement en phase de conception, doit immanquablement garantir les droits syndicaux et la protection sociale de la classe ouvrière.
Cette réunion a été suivi d’une autre avec les représentants de la Confédération démocratique du travail (CDT) représentée à cette réunion par Abdelkader Zayer (SG), Khalid Alami Houir (SG adjoint), et les membres du bureau exécutif, Abdelkader Omari, Younes Firachine et Abdelmajid Radi ainsi que par deux membres du conseil national du syndicat, Othmane Baka et Khalil Bensami. – La Confédération démocratique du travail appelle à revoir le mode de gouvernance en matière de travail, en accordant une place de choix aux syndicats à travers une présence au sein des conseils d’administration et de surveillance, afin qu’ils participent à la prise des décisions stratégiques qui concernent les travailleurs marocains.