MarocTable ronde

Le rôle de l’AMDL pour la logistique au Maroc (VIDEO)

Dans le cadre du cycle de rencontres du Cercle des ÉCO, la table ronde intitulée « Logistique : vision et perspectives à l’horizon 2030 » a rencontré un vif succès. Animée par Hicham Bennani, DGD du groupe Horizon Press, cette rencontre a réuni des experts de premier plan, offrant des analyses éclairantes sur l’avenir du secteur. Parmi les intervenants figuraient Hakim Belmâachi, président du directoire de Disway, Najib Benhaddou, docteur en droit et spécialiste du transport et de la logistique, Anass Moutaoukil, directeur général de Building & Logistic Services, Mehdi Bouamrani, directeur général de Dislog Group, ainsi que Hicham Mellakh, président de la Commission logistique et foncier à la CGEM.

La logistique est, par définition, une gestion des flux. Choisir le bon emplacement pour installer sa plateforme, à proximité d’une zone portuaire, d’un aéroport ou d’une zone industrielle ainsi que des axes routiers, est axial. Plus les distances sont marquées, plus le coût logistique est important.

«Nous avons également besoin d’être proches des centres de consommation. C’est ainsi que nous pouvons optimiser notre activité dans sa globalité, en incluant la partie entreposage et transport et la réactivité vis-à-vis du client», explique encore Mehdi Bouamrani, pour lequel l’accompagnement de l’AMDL est plus que jamais fondamental dans ces choix.

S’y ajoute un autre paramètre de taille : la nature des terrains, leur surface et les hauteurs autorisées pour un bâtiment donné. L’efficacité logistique en dépend. Là où le secteur industriel a besoin en moyenne de surfaces comprises entre 2.000 à 4.000 mètres carrés, un opérateur logistique nécessite entre 15.000 et 50.000 mètres carrés.

Hicham Mellakh, président de la Commission logistique et foncier à la CGEM, souligne à ce titre qu’un foncier logistique est différent d’un foncier industriel. «Sur la logistique, on a des zones de manœuvre de camions, donc on perd énormément de surface. Il faut également pouvoir disposer d’accès au réseau routier et autoroutier pour que les camions circulent vite. Le temps, c’est vraiment de l’argent. Les camions coûtent de plus en plus cher. Il faut les optimiser : qu’ils soient pleins, efficaces et fassent des kilomètres. La logistique est et devrait être un levier d’optimisation».

Si le travail mené par l’AMDL sur la mise à disposition du foncier est qualifié de salvateur, la nature même des terrains pose nombre de questions. En se basant sur sa propre expérience, Hakim Belmâachi indique que le foncier représente jusqu’à 30% des investissements dans le secteur.

«Mais est-ce que le foncier est directement exploitable ou faut-il l’aménager? Telle est la grande question», remarque-t-il. Extrait.



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