Sports

Les salaires à la Botola Pro : Inflation inexpliquée face à un rendement moyen

Depuis cinq années au moins, le football au Maroc est devenu, pour des raisons inexplicables, à la fois budgétivore et générateur de déceptions! Aussi paradoxal que cela paraisse, l’amère réalité du sport roi au Maroc est palpable, et sa responsabilité incombe à une génération de dirigeants avides de trophées, quel que soit le prix à payer.

Les salaires des entraîneurs ont été multipliés par deux, voire trois, et ceux des joueurs ont crevé le plafond, alors que les clubs n’arrivent plus à s’illustrer sur le plan africain, comme cela était le cas lorsque l’argent était presque totalement absent du foot. Se contenter de s’imposer localement ne justifie en rien ces fonds alloués au football, dont une bonne manne est constituée de deniers publics. Des entraîneurs qui touchent plus de 5 MDH par an et des joueurs atteignant 3 MDH (voire plus) -soit plus que les clubs tunisiens et égyptiens, habitués aux trophées et podiums africains- doivent se remettre en question pour au moins mériter leur salaire.

 

De l’autre côté, certains dirigeants n’ont aucune retenue, pourvu que ceux-ci puissent (notamment), dès leurs premières saisons, s’imposer face aux fans et aux adhérents! L’illustration ci-après donne le vertige, vu le niveau des salaires -nets il faut le rappeler- relativement aux moyens limités dont les clubs disposent et le niveau très élevé de leur endettement. 



Informel : derrière les chiffres du HCP


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