Opinions

Zéro turbulence

Le gouvernement aurait pu le craindre. Il aura un problème de moins à gérer pour le budget de l’année prochaine. Les impacts du séisme survenu le 8 septembre dans la région d’Al Haouz, qui a causé la mort de près de 3.000 âmes, ne devraient avoir aucune incidence sur la loi de Finances 2024 ni même sur le budget de l’État. Si certains redoutaient un plan d’austérité sur les 5 prochaines années, il n’en sera rien, bien au contraire.

Le plan ambitieux de reconstruction, qui mobilisera une enveloppe annuelle de 24 MMDH, est tout à fait réalisable. Et ceci d’autant plus que cet investissement n’atteindrait pas les 10% des dépenses globales annuelles de l’État.

Justement, il faut le considérer comme tel puisqu’il s’agira d’une nouvelle phase de développement qui aura, sans l’ombre d’un doute, des retombées positives sur un certain nombre de secteurs. Elle permettrait ainsi de stimuler l’activité de toute une région et, par ricochet, de la croissance.

Toujours est-il que, si impact il y a, il sera, en grande partie, absorbé grâce au soutien et à la générosité dont a bénéficié le pays, que ce soit à l’échelle nationale ou internationale. Pour preuve, le montant des dons collectés auprès des grandes entreprises, des collectivités territoriales et autres organismes publics par le Fonds 126, mis en place pour faire face aux effets du séisme, dépasse déjà les 10 milliards de dirhams ! Et ce n’est pas fini.

Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO



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