Un travail d’équipe
La «team Maroc». Il ne s’agit pas là de l’encadrement technique de l’équipe nationale qui participe à la CAN, mais d’une autre task force qui contribue au rayonnement du Royaume à l’étranger. Elle est constituée du ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, de celui de l’Industrie et du Commerce et enfin de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE). Les objectifs de leur mission ? Attirer plus d’investissements pour la construction des véhicules électriques et assurer le passage vers un écosystème de véhicules électriques, notamment avec les objectifs fixés par l’Union Européenne de mettre en place des véhicules zéro carbone à l’horizon 2035, car l’électrique est considéré comme l’avenir de l’industrie automobile.
Il est vrai que grâce à sa proximité avec l’Europe, le Maroc a tous les atouts pour accueillir les constructeurs automobiles et équipementiers qui se focalisent sur l’électrique. Notre pays a d’ailleurs pour ambition de produire 1,5 million de voitures par an, d’ici 2030. Une date clé qui n’est pas le fruit du hasard, elle coïncide avec la Coupe du monde qui sera organisée au Portugal, en Espagne et au Maroc. Nul doute que la «team Morocco» fera de l’industrie automobile une véritable plateforme électrique.
Les écosystèmes de Renault et Stellantis, avec une capacité de production annuelle de 700.000 véhicules, ouvrent déjà la voie à des perspectives ambitieuses, sachant que des marques comme Tesla, Audi et Mercedes ont donné des signaux forts sur le marché marocain. Le dossier en page 9 annonce en ce sens la flopée de records que vise le Maroc dans le secteur. Un vrai travail d’équipe.
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO