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Merci à la demande interne

Cette année encore, la croissance sera fondamentalement portée par l’investissement public et la demande intérieure. En l’absence de précipitations suffisantes, l’économie marocaine pourrait être amputée d’une bonne partie de sa valeur ajoutée même si les prévisions du secteur agricole sont positives.

Son rôle devrait être crucial. Avec une croissance prévue de 2,5%, il contribuerait à une hausse de 0,3 point du PIB. Lequel profiterait, aussi et surtout, du stimulus des activités industrielles et tertiaires. Si pour les premières, la croissance devrait être de 2,5%, elle atteindrait 3,4% pour les secondes, soutenues par la consommation intérieure.

Partant, la croissance globale pour 2024, estimée par le Haut Commissariat au Plan, atteindrait les 3,2%, dépassant les 2,9% attendus au titre de 2023. L’effort d’investissement public et le lancement du programme d’aides sociales directes aux ménages précaires devraient, ainsi, en être les principaux moteurs.

Attention tout de même à l’inflation qui persiste depuis 2022. Prévue à plus de 6,1%, la hausse des prix ne manquerait pas d’impacter les ménages, notamment ceux à faibles revenus. Leur pouvoir d’achat risquerait de baisser pour la troisième année consécutive. Cela n’empêcherait pas, pour autant, la consommation finale d’afficher un rythme de croissance de 2,1%, aboutissant à une contribution de 1,7 point au PIB.

Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO


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