Opinions

Édito. Défis collatéraux

Développées après la crise financière de 2008, les règles de Bâle III visent à renforcer la résilience des banques mondiales, mais pas seulement. Tout l’écosystème financier est touché. Les sociétés de gestion d’actifs, les compagnies d’assurance, les marchés financiers et les régulateurs doivent tous s’aligner sur ce nouveau paysage réglementaire.

Les sociétés de gestion d’actifs, par exemple, doivent réallouer leurs portefeuilles vers des actifs plus liquides, ce qui peut réduire les rendements pour leurs clients. Elles doivent également investir dans des systèmes avancés de gestion des risques et de reporting, au risque d’augmenter les coûts opérationnels et de devoir opérer des mises à jour technologiques continues. Les compagnies d’assurance, de leur côté, doivent revoir leurs produits et renforcer leurs stratégies de gestion des risques, entraînant potentiellement des coûts supplémentaires pour les consommateurs.

Sur les marchés financiers, les exigences de liquidité de Bâle III peuvent accroître la volatilité et réduire la liquidité du marché, rendant les transactions plus coûteuses pour les investisseurs. Les intermédiaires financiers, comme les courtiers et les négociateurs, doivent, pour leur part, ajuster leurs stratégies.

Dans cette transition, le rôle des régulateurs est crucial. Ils doivent renforcer leur surveillance et assurer la conformité des institutions financières. Bien que complexe et semée d’embûches, cette transition est essentielle pour garantir un système financier plus robuste et résilient. Le chemin est ardu, mais la promesse d’une stabilité accrue et d’une confiance renouvelée dans le système financier mondial en vaut la peine.

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO


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