Maroc

Sorec/Anapec : accompagnement et employabilité renforcés pour les guichetiers

Dans le cadre d’une initiative visant à améliorer l’employabilité des guichetiers, un accompagnement efficace sera mis en place, permettant aux professionnels de développer leurs compétences et de répondre aux besoins réels des recruteurs. En ce sens, une convention entre la Société royale d’encouragement du cheval (Sorec) et l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec), pour une inclusion économique et sociale durable des guichetiers, a été signée.

La Sorec et l’Anapec s’allient pour la structuration et la professionnalisation du métier de guichetier. Objectif :
favoriser l’inclusion sociale et économique de cette catégorie de travailleurs. Grâce à ce partenariat, les intéressés bénéficieront également d’une couverture sociale. Cette mesure stratégique ouvre des perspectives prometteuses pour les employés et les employeurs, en favorisant une meilleure adéquation entre les compétences des guichetiers et les besoins du marché du travail.

Pour une meilleure employabilité
Cette alliance vise à favoriser une collaboration étroite entre les deux institutions en vue de promouvoir l’évolution du métier de guichetier en lui conférant un statut formalisé. Khalil Benkhalil, directeur général de l’Anapec, explique au micro des Inspirations ÉCO que cette initiative s’inscrit dans l’approche sectorielle adoptée par le ministère de l’Inclusion économique et l’Anapec. «Le secteur équin offre de nombreuses opportunités d’emploi et d’inclusion économique, que ce soit dans le domaine salarié ou entrepreneurial», soutient-il.

Trois objectifs clés ont été fixés dans le cadre de ce partenariat, nous explique le patron de l’Anapec. Tout d’abord, il s’agit de promouvoir les métiers et les activités liées au cheval en proposant des formations complémentaires sur mesure. «Cette approche permettra aux professionnels du secteur d’acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans leurs domaines respectifs», indique-t-il. Vient ensuite l’identification d’un maximum d’opportunités d’emplois dans le secteur équestre. Il révèle qu’à ce jour, 1.400 opportunités d’insertion ont déjà été identifiées. Le nouveau partenariat entend enfin renforcer le travail décent. Les programmes publics tels que Idmaj, Tahfiz et Awrach exigent et facilitent l’immatriculation et la déclaration des employés auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), garantissant ainsi une protection sociale adéquate pour les travailleurs du secteur.

«Ce partenariat permettra la satisfaction des besoins de la Sorec, notamment à travers le sourcing et la promotion des compétences qui répondent parfaitement aux spécificités de l’activité. Outre le volet recrutement, cette collaboration fructueuse impliquera également l’appui de la Sorec et de son réseau de vente, particulièrement au niveau de la formation d’un pool de candidats qualifiés et motivés, moyennant une formation à la carte», relève encore Khalil Benkhalil. «Nous apporterons aussi notre soutien au réseau de vente de la Sorec en accompagnant le développement de ses franchisés par le biais de notre dispositif d’appui à l’Entrepreneuriat», conclut-il.

De son côté, Omar Skalli, directeur général de la Sorec, voit ce partenariat comme un vecteur d’intégration socio-économique, ainsi qu’un stimulant pour la croissance économique. «Nous sommes convaincus de la nécessité de pérenniser des systèmes efficaces qui garantissent à la fois une meilleure insertion économique des jeunes, une formalisation des métiers de la filière équine et une compétitivité durable des entreprises de notre écosystème. Cette convention s’intègre dans notre volonté d’encourager l’émergence d’une société durable, inclusive et performante», souligne-t-il.

Des perspectives prometteuses
Concrètement, les guichetiers auront accès à un accompagnement efficient en vue d’une meilleure employabilité sachant qu’après leur recrutement, via l’Anapec, ils bénéficieront d’une protection sociale. De plus, les partenaires de la Sorec pourront optimiser leurs recrutements en faisant appel à des ressources formées et dotées de compétences répondant aux besoins réels des recruteurs. Occupant un rôle central dans l’écosystème, et dotée d’une responsabilité notable en tant qu’intermédiaire, la Sorec, à travers ce partenariat, réitère son engagement à initier des actions favorisant la lutte contre la précarité et l’inclusion économique et sociale des populations fragiles.
À noter que la convention a été signée par les directeurs généraux des deux entreprises en présence de Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, et de Younes Sekkouri, ministre de l’Emploi.

Kenza Aziouzi / Les Inspirations ÉCO


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