Maroc

Samir, Ba-Amer apaise la tension

Une réunion entre la direction générale de la Samir et trois syndicats de l’entreprise annonce le dégel de la relation entre les deux parties. Les détails. 

Est-ce le bout du tunnel de la crise de la Samir ? La réunion tenue ces derniers jours entre Jamal Ba-Amer, directeur général de l’entreprise et la coalition syndicale des salariés de l’entreprise, composée de la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT) et l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) est le signe du dégel entre le management et les syndicats de l’entreprise. La relation entre Ba-Amer et les représentants des salariés était au point mort depuis plusieurs années. La principale annonce est la promesse faite par le responsable de la Samir «du retour de la production dans les meilleurs délais», peut-on lire dans le communiqué signé par les trois bureaux syndicaux au sein de l’entreprise.

Promesses et concessions
La réunion s’est tenue au siège de la société à la demande de la coalition syndicale. «Le dialogue social doit se tenir de manière régulière», exigent les syndicalistes. Ces derniers ont demandé à la direction de les informer des nouveaux développements de la situation de l’entreprise dont les activités sont à l’arrêt depuis août 2015. «Il est urgent de reprendre la production pour éviter le délitement de l’outil de production», prévient la coalition. Lors de cette rencontre, les syndicalistes présents sont revenus à la charge pour demander l’activation du comité d’entreprise ainsi que celui de la santé et de la sécurité au travail, de même que l’arrêt des atteintes à la liberté syndicale. Pour sa part, Ba-Amer a donné son accord pour constituer les comités mixtes et leur activation, ainsi que la titularisation des salariés sous contrat ANAPEC. «Le DG a réitéré son engagement pour préserver les acquis des salariés, notamment la couverture médicale, malgré le changement de la société d’assurance». Suite à ces échanges, les trois syndicats ont annoncé «l’annulation du sit-in des membres des bureaux syndicaux et des délégués du personnel programmé le 22 janvier». Rappelons qu’à court terme, la relance de l’activité de raffinage ne sera pas une mission de tout repos. En plus de trouver les liquidités pour s’approvisionner en pétrole brut sur le marché international, Samir doit pouvoir reconquérir ses anciens clients car les distributeurs locaux ont pallié à l’absence de Samir en rodant le système d’importation de produits raffinés avec des commandes sur plusieurs mois.


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