L'invité des ÉcosMaroc

Ryad Mezzour : comment attirer plus d’investisseurs au Maroc (VIDEO)

Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, était l’invité des Eco. Dans cet extrait, il explique comment le Maroc se positionne pour attirer les chaînes de valeur.

« Depuis l’intronisation de Sa Majesté, les priorités économiques ont été clairement définies. Partant du constat que le Maroc était un pays globalement fermé économiquement, et que si nous voulions créer de la richesse, si nous voulions attirer des investisseurs, notre marché local n’était pas suffisant pour attirer les investisseurs. Donc pour augmenter notre taille, nous devions ouvrir de nouveaux marchés.

Pour créer cette dynamique de signature d’accords de libre-échange multiples avec l’Europe, avec les États-Unis, avec la Turquie, avec les pays arabes et avec la Zlecaf, dernièrement, où nous avons en janvier déposé l’ensemble de nos instruments. Partant, il fallait aussi travailler sur la compétitivité logistique. Même si le Maroc était très proche, envoyer un produit vers l’Europe à l’époque, avant Tanger Med, revenait plus cher que de l’importer de Chine.

On a donc fait des investissements lourds en termes d’infrastructures. Tout le monde se demandait pourquoi on faisait ces choix. Ces choix étaient pensés dans une vision globale de Sa Majesté, pour pouvoir installer les conditions du démarrage d’une nouvelle ère économique. Troisième chose, il fallait, pour attirer des investisseurs de classe mondiale, avoir un climat des affaires de classe mondiale. On aurait pu attendre, car on était en train d’augmenter dans les classements, etc. Mais cela prenait du temps, une vingtaine d’années paraissaient nécessaires pour avoir cette capacité d’accueillir des investisseurs et de belles signatures. Qu’est-ce qu’on a fait ? On a créé des zones dédiées.

Dans ces zones d’accélération industrielle, tout était facilité. Très simple. Il semble évident pour un investisseur, quand il installe une usine, d’avoir accès à l’électricité avec la puissance nécessaire. Cela parait aller de soi, mais c’est ce qu’il y avait de plus difficile — et c’est encore difficile à faire dans certaines zones qui ne sont pas équipées à cet effet. Donc, on les a mis dans un cocon avec un guichet unique, avec une délégation des autorisations qui sont données aux développeurs pour qu’il n’y ait plus de problème avec les équipements. Ensuite, il fallait qu’on ait des ressources humaines qui puissent accompagner ces projets dans des métiers qu’on ne connaissait pas. Donc, il y a eu une réforme en profondeur de la formation professionnelle, portée par Sa Majesté. Ce qui fait qu’on a commencé à avoir l’une des meilleures compétitivités et productivités au monde ».



Gouvernance des EEP : une réforme en profondeur se prépare


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